Sucreries à déguster ou à offrir
Zulbia Bamieh (beignet persan)

Zulbia et Bamiyeh sont un type de dessert qui se trouvent dans les pâtisseries de l’Iran, surtout pendant le mois de Ramadan. Les matières premières de ce dessert sont : la farine, le yaourt, l’amidon et la levure. Une fois la pâte préparée, en fonction de la forme souhaitée, elle est immergée dans l’huile pour qu’elle soit cuite et de couleur presque brun clair. Débarrassées de leur huile, les Zulbia sont sucrées avec un nectar contenant du safran et de l’eau de rose.
Le mot Zulbia était à l’origine une forme modifiée du mot « crucifix ou crucifixion », car elle avait la forme d’une croix entourée d’un cercle. Ce dessert est encore connu sous le nom de « Jalebi » dans les régions du sud de l’Iran. Ces délicieuses sucreries sont servies avec du thé à l’iranienne.

Meybod

Meybod est l’une des principales villes du désert dans la province de Yazd, en Iran.  C’est une ville ancienne qui trouve ses racines dans l’ère préislamique et qui abrite donc de nombreux points d’intérêt anciens. La ville historique de Meybod fait partie de la liste provisoire pour se qualifier sur la liste du patrimoine mondial.

Meybod était la capitale de l’Iran pendant la période Mozaffaride. La dynastie des Mozaffarides était originaire de Meybod, où est né le premier roi de cette dynastie portant le même nom. L’un des plus anciens châteaux d’Iran est celui de Narin Ghaleh à Meybod.

L’un des coutumes des Iraniens c’est d’offrir des cadeaux à leurs proches et leurs amis lors du retour d’un voyage. D’autant plus que l’Iran a une très grande diversité ethnique et culturelle, chaque ville et chaque région a ses propres souvenirs.

Les Iraniens choisissent la spécialité de chaque région comme souvenir à apporter à leur entourage.

Les souvenirs de l’Iran sont aussi variés que les peuples qui y habitent.

La grotte Ali Sadr

Cette grotte d’eau naturelle est indéniablement la plus belle d’Iran.

Découverte en 1950, elle demeure partiellement inexplorée.

La lagune des eaux claires de la grotte Ali Sadr, inscrite sur la liste d’attente des patrimoines mondiales de l’Unesco, facilite les promenades en barque pour admirer les stalactites, les stalagmites et les autres formations de pierre qui forment d’étranges sculptures.

L’Iran est le pays des contrastes. Les montagnes, les mers, les forêts et les déserts se trouvant côte à côte, font du pays des Perses, une image multicolore.

Une grande partie du plateau iranien est occupée par deux grands déserts : le désert salé (Dasht-e-Kavir) et le désert du vide (Dasht-e-Lut).

Grâce aux conquêtes et à la tolérance des rois, depuis toujours, l’Iran était un pays multiculturel et multiethnique.

« Les Perses sont le peuple le plus ouvert aux coutumes étrangères », disait Hérodote.

Les groupes ethniques les plus importants dans ce pays sont : les Perses (la majorité des Iraniens), les Lors et les Arabes à l’ouest, les Kurdes à l’ouest et au nord-est, les Azéris au nord-ouest, les Turkmènes au nord-est, les Baloutches au sud-est et les Arméniens.

Kandovân, le mystérieux village rocheux

Kandovân est un village historique de la province d’Azerbaïdjan Est, en Iran. Il est situé à 60 kilomètres au sud-ouest de Tabriz. C’est l’un des trois villages rocheux du monde mais le seul au monde encore habité. Il y a deux autres villages avec des structures similaires en Cappadoce en Turquie et le village volcanique de Dakota aux Etats-Unis.

Le mot « Kandovan » fait référence à l’architecture de ces maisons qui sont en forme de ruche, appelé « Kandoo » en persan.

Les beautés de ce village en ont fait l’un des villages les plus étranges d’Iran. Il est populaire pour sa magnifique architecture rocheuse résultant d’activités volcaniques, il y a des centaines d’années, et de structures sculptées à la main.

Le village a été inscrit au patrimoine national de l’Iran et jouit d’une réputation mondiale.

À première vue, le paysage du village contient des cônes irréguliers et pointus. La formation de ces cônes est due à un écoulement des matériaux volcaniques suite à l’éruption du mont Sahand. Ces matériaux ont été ensuite naturellement déplacés et ont formé les roches de Kandovan.

Contrairement à ce qu’on pense, ces maisons rocheuses sont comme les maisons ordinaires et ont différentes pièces comme le salon, la cuisine et même l’électricité et le système de plomberie.

Les maisons propres et simples de Kandovan sont décorées aves des rideaux, des coussins et des niches. Les murs de ces maisons intéressantes mesurent environ 2 mètres de diamètre et donc naturellement chaud en hiver et frais en été. C’est pourquoi la plupart des habitants n’utilisent pas de système de chauffage ou de climatisation.

Kandovan a un hiver presque long et sa saison touristique commence au printemps et ne dure que jusqu’au début de l’automne.

Les souvenirs principaux de ce village sont le miel, des fruits secs, l’artisanat, des tissues tissés par la main des femmes villageoises. Vous pouvez aussi déguster les fruits des arbres fruitiers de la région tels que l’abricot et la griotte. Les sources de l’eau minérale de Kandovan font également partie des attractions et des souvenirs de cet ancien village.

Récemment, un hôtel a été construit, inspiré du style du village. Cet hôtel présente de beaux intérieurs de grottes avec des espaces de vie très confortables. Les chambres sont toutes équipées d’un système de chauffage pour l’hiver. En été, l’hôtel n’a pas besoin de système de climatisation car il fait bon et la température est très agréable.

Maintenant que je suis sur le pont de mourir, 25 pays sont sous la houlette des Achéménides. Dans tous ces pays, la devise de l’empire Perse est acceptée et les Perses jouissent d’un respect particulier dans ces pays. Mon successeur, Xerxès (Khashayarsha), devra, comme moi, essayer de conserver ces pays de façon à ne pas s’immiscer dans leurs affaires internes et à respecter la religion et les coutumes de ces territoires.

« Le monde est corps. La Perse en est le cœur. » Nezâmi

Norouz, le nouvel an iranien

En persan, Norouz, est composé de deux mots : ‘no’= nouveau et ‘rouz’=jour symbolise bien l’arrivée d’un nouveau jour, le premier jour du nouvel an, le 1er Farvardin (le premier mois du calendrier perse). Le début de la nouvelle année en Iran coïncide bien avec la renaissance de la nature, le printemps (Le 21 mars). Norouz, inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’UNESCO, n’est pas seulement célébré en Iran mais aussi dans tous les pays qui faisaient déjà partie de la Grande Empire Perse et dans tout autre pays du monde où résident les membres de ces ethnies.

Simorgh

Simorgh et le mont Qaf

Attar, le grand poète iranien du XIIe siècle, décrit, dans “La conférence des oiseaux”, le voyage que font ces créatures lorsqu’elles décident un jour de partir à la recherche de leur roi. Guidés par la huppe, un oiseau riche en associations mythologiques qui était le compagnon de Salomon et qui, de loin, peut éviter les mirages et repérer les mares d’eau, ils se sont dirigés vers le mont Qaf, où vit Simorgh, le roi des oiseaux. De nombreux voyageurs ne supportent pas la chaleur, la faim et la soif et, craignant l’inconnu, préfèrent retourner dans des contrées plus agréables. D’autres ont le courage de faire face aux dangers. En raison du manque de nourriture, d’eau et d’ombre, beaucoup meurent en chemin. Seuls trente oiseaux (en persan, si-morgh) atteignent leur but, survolant Qaf et découvrent leur “moi profond”.

Et ainsi ces trente oiseaux contemplent le visage de Simorgh dans le reflet de leur propre visage. Ils virent que Simorgh n’est qu’eux-mêmes.

La différence entre Phoenix et Simorgh

La première différence, et la plus évidente, entre Phoenix (phénix) et Simorgh est que Phoenix n’est pas considéré comme un mythe iranien et qu’il est faux partout où il est utilisé comme tel. Parce qu’il vient de Grèce, il n’a pas sa place dans l’ancienne Perse. Au contraire, Simorgh est un mythe complètement iranien.

Phoenix est le seul oiseau qui doit mourir pour naître, mais Simorgh est un oiseau qui est à son apogée et a un autre nom “Homaye Saadat”.

Simorgh est le symbole de l’unité, du monde supérieur, l’oiseau de Dieu et la manifestation de l’âme et de l’homme parfait  mais Phénix est considéré comme le symbole d’immortalité.

Simorgh, selon les poèmes iraniens, est comme un être surnaturel, abstrait, théologique et lié à l’omniscient. Bien sûr, Attar Neyshabouri considère aussi que  Phénix est imaginaire. Nima Yushij le poète contemporain iranien, a aussi consacré un poème a Qoqnus (Phénix). Nima a utilisé le symbolisme du phénix dans ce poème pour présenter son zèle pour une renaissance littéraire et une rupture avec les normes de la poésie persane classique.

Pour les Iraniens, Simorgh n’est pas qu’un oiseau mais un être spirituel et mystique. Mais Phénix est considéré comme une créature éternelle. Bien sûr, il pourrait s’agir d’un reflet du subconscient (inconscient) humain, qui désire l’immortalité. Cependant, selon Attar, Phénix est également considéré comme mortel.