11 Jours
Durée
toute l'année
Dates
1/10
Physicalité
visite
Patrimoine mondial de l'UNESCO

Découvrir le plateau iranien

Culturel au rythme modéré

C’est le quatrième itinéraire de la catégorie « Culturel au rythme modéré » qui combine deux objectifs dans un même parcours : considérer la durée de voyage tout en respectant sa richesse culturelle. En fait, chaque itinéraire a ses propres caractéristiques et a le pouvoir de vous faire vivre une expérience unique. Ce qui rend ce voyage particulier est le fait d’établir une harmonie entre les villes de conte de fées et les paysages typiques du centre de l’Iran.

En général, la durée des voyages est limitée. Parfois, nous avons envie de nous asseoir dans un coin du bazar pour siroter un thé et contempler la circulation des gens, de rester dans notre chambre ou de nous promener dans les zones populaires ou de luxe, de rester sur les dunes du désert ou de nous arrêter devant les montagnes pittoresques pour respirer profondément et prendre quelques photos. Souvent, nous renonçons à toutes ces envies parce que nous n’avons pas le temps et que nous devons partir. Le thème « Culturel au rythme modéré » est né précisément pour donner de l’espace à ces besoins qui semblent banals, mais qui sont très précieux car ils gravent dans nos mémoires les souvenirs les plus doux du voyage. En vous proposant le thème « Culturel au rythme modéré », nous avons essayé de donner le plus de temps possible pour observer le monde qui nous entoure sans avoir l’envie de partir ni le souci de rester à l’écart du reste du groupe. Nous avons pensé à créer un itinéraire moins intensif et plus relaxant pour pouvoir marcher lentement et contempler les détails des visages, des villes et des paysages.

Le point fort des voyages de cette catégorie est la possibilité de choisir les vacances à faire, tant en termes de durée que de type. Il vous suffit de décider de la date de départ et de nous informer de la raison de votre voyage : détente, mariage, anniversaire de mariage, cadeau d’anniversaire, fiançailles et bien d’autres événements. Nous essayerons de choisir les endroits les plus beaux et les plus fascinants tout en considérant vos envies. Et enfin, pour capturer les meilleurs moments de votre voyage, notre photographe vous accompagnera.

Attention !! Vous risquez de rentrer chez vous et de vouloir repartir tout de suite. C’est ça le mystère du voyage en Iran ! Le point le plus remarquable du séjour en Iran sera sans aucun doute la convivialité et l’hospitalité du peuple iranien. Ces personnes laissent l’un des souvenirs les plus indélébiles de la vie au plus profond du cœur des voyageurs. Cette mémoire va bien au-delà de l’histoire perse elle-même.

LIEU DE DÉPART / RETOURAéroport international IKA
HEURE DE DÉPARTVeuillez arriver au moins 3 heures avant le vol.
INCLUS
Vol domestiqueHébergement
Transport localGuide professionnel
NON INCLUS
Frais d’entrée
Repas

 

1

Jour 1 : Arrivée à Téhéran

Arrivée à Téhéran, la capitale iranienne, située au pied du mont Alborz. Accueil par le représentant de l’agence SITO travel. Transfert à l’hôtel. Nuit à l’hôtel.

Hôtel Azadi (ou similaire)

 

2

Jour 2 : Téhéran

Le petit déjeuner et puis la journée consacrée à la visite des lieux particuliers de la mégapole iranienne. Avant de commencer, vous devriez savoir que l’histoire de l’Iran ne commence certainement pas en 1979, mais la révolution est sans aucun doute une étape clé dans l’histoire du pays. La naissance de l’Iran moderne remonte à l’année 1925, à l’époque des Qadjars, la dynastie qui a été destituée par Reza Pahlavi. Au cours de son ascension au trône, Reza Shah avait le soutien du clergé chiite mais, dès son arrivée au pouvoir, il a abandonné son alliance avec le clergé et a commencé diverses campagnes de modernisation et de sécularisation du pays. Grâce notamment aux revenus pétroliers, le Shah a pu construire son nouvel État basé principalement sur deux piliers : l’armée et la bureaucratie.

Le matin, nous nous dirigeons vers le nord de la ville, une zone très intéressante pour observer les progrès architecturaux de Téhéran moderne. Nous aurons l’occasion de visiter le palais de Niavaran qui, dans les années soixante, a accueilli les hommes politiques les plus importants du monde entier. Après une agréable halte pour déjeuner dans un restaurant typique du quartier bourgeois de Téhéran, nous continuons vers le bazar animé de Tajrish, puis nous retournons à l’hôtel en longeant la belle avenue bordée d’arbres appelée Valiasr.

Le palais de Niavaran a été le témoin d’événements relatés dans les textes historiques, la tentative de modernisation de la Perse ancienne, qui s’est terminée de façon dramatique, en raison de nombreuses erreurs fatales du Shah. Le palais était le dernier refuge du Shah de Perse avant de fuir le pays : en parcourant les couloirs et les chambres de la résidence, nous découvrirons les vêtements et les objets laissés par le Shah et sa famille avant de quitter l’Iran. Ce palais représente, en quelques mots, un ensemble de faits historiques et d’objets anciens qui peuvent nous raconter une partie de l’histoire moderne de l’Iran avant la révolution islamique. Parmi les objets exposés figurent les certificats de pilotage du fils de Mohammad Reza Shah, les cadeaux offerts aux fils du Shah, le fragment de lune que Nixon a offert au Shah lors d’une visite officielle. Un tableau de la reine, Farah Diba, souriante en regardant son fils, Reza, en combinaison pilote, grimper à un arbre.

Aujourd’hui, Téhéran est une page fondamentale de l’histoire moderne car elle offre aux voyageurs ses lieux extraordinaires, ses bars, ses parcs et bien plus encore. Les progrès artistiques, les interventions architecturales et la renaissance de nombreux cafés dans le style traditionnel persan, ont fait de Téhéran, ces dernières années, un labyrinthe fascinant qui émerveille les voyageurs partout dans la ville.

Dans l’après-midi, nous faisons une agréable promenade sur le Pont Tabiat (la Nature), une œuvre moderne de la capitale iranienne, Téhéran. Le pont Tabiat est une passerelle piétonne, construite sur l’une des principales autoroutes de Téhéran et relie les deux collines verdoyantes de la ville (deux parcs publics). Le pont a été conçu par une Iranienne de 26 ans, “Leila Araghian”. Depuis son ouverture en 2014, le pont a remporté de nombreux prix internationaux. Leila, elle-même, a dit qu’elle l’avait conçue dans le but de rapprocher les gens. Après la promenade sur le pont, nous allons vivre un autre côté urbain de Téhéran dans l’un de ses merveilleux cafés fréquentés par les jeunes, les artistes et les écrivains de la mégapole.

Musée de Niavaran

Déjeuner dans un restaurant typique dans le quartier de Shemiran

Retour à l’hôtel en traversant la place Tajrish et l’avenue Valiasr

Pont Tabiat

Café Tehroon

 

3

Jour 3 : Téhéran- Kerman- Shahdad

Le matin, transfert à l’aéroport Mehrabad pour prendre le vol domestique vers Kerman. Arrivée à Kerman, nous découvrirons l’une des villes les plus fascinantes du XVIIe siècle. Kerman a une grande histoire en raison de sa position stratégique. Étant l’un des satrapies de l’empire perse, cette ville du sud-est de l’Iran, ouvre la voie vers l’Inde et le Pakistan à l’est et au sud, vers Bandar Abbas, ville portuaire au bord du golfe Persique ; à l’ouest donne accès aux Babylone, Suse et Persépolis. Kerman n’a jamais perdu de sa valeur, même pendant la période des Sassanides (IIIᵉ siècle après J.-C.) et des Safavides (XIVᵉ siècle). Enfin, pour ceux qui aiment se promener dans les lieux publics, Kerman offre son bazar fascinant où l’on peut rencontrer les gens d’ethnies différentes. Cependant, à Kerman, il y a un échange interculturel avec les pays voisins tels que le Pakistan et l’Afghanistan. Ce qui marque anthropologiquement la région c’est sans aucun doute la prédominance de l’un des groupes ethniques iraniens : les Baloutches. Un peuple iranien, ancien et authentique qui a gardé ses propres us et coutumes.

Sur la place principale et historique de Kerman, vous pouvez visiter un merveilleux complexe où se trouvent les seuls éléments de l’architecture de la Renaissance de la période safavide.

La place Ganjali Khan à Kerman comprend un très élégant caravansérail et un merveilleux hammam ou bain turc. Hammam-e Ganjali Khan – Dans presque tous les pays orientaux, il existe un ancien hammam à visiter, mais aucun ne peut égaler la grandeur ni surpasser la beauté du hammam-e Ganjali Khan à Kerman. Nous sommes dans un complexe thermal où l’espace est divisé en trois parties différentes : frigidarium, tépidarium, caldarium. Ce qui souligne la beauté de ce hammam, c’est la décoration des murs et la position des réservoirs d’eau dans la première salle. Chaque espace est réservé à un niveau social différent : les descendants du Prophète, les clercs, les seigneurs locaux, les nobles, les marchands de bazar et les agriculteurs. Dans ce hammam, en plus des tuiles, il y a aussi des carreaux de faïence qui brillent parmi les murmures des gens.

L’après-midi, nous poursuivons notre voyage vers Mahan où le jardin du prince, <<Bagh-e Shahzadeh>>, attire immédiatement l’attention. Un modèle unique des jardins persans où la descente de l’eau à travers quelques cascades fait du jardin persan un véritable paradis sur terre au cœur du désert.

Après une agréable promenade au milieu des ruisseaux et des cyprès, nous nous préparons à aller à Shahdad, au bord du désert de Lut.

Vol domestique vers Kerman

Place Ganjali Khan

Jardin de Shahzadeh

Transfert à Shahdad, nuit dans une maison traditionnelle

 

4

Jour 4 : Shahdad - Désert Lut - Rayen- Kerman

Départ pour le désert de Lut. À Shahdad, la dernière zone habitable en bordure du désert. On peut voir le Tamaris et la Nebka du désert de Lut dont la hauteur peut atteindre dix mètres. Le côté oriental du désert est un plateau recouvert d’une couche de sel, tandis que le point central du désert est sculpté par le vent en une série de crêtes et de creux parallèles qui peuvent atteindre une hauteur de 70 mètres. Après la visite du désert anthropologique de Shahdad, le voyage se poursuit pour découvrir le Yardang, les crêtes créées par l’érosion éolienne, qui se trouvent peu après le village. Yardang est appelé Kalut en persan alors que le mot Yardang est étymologiquement dérivé du turc. Les locaux croient que les Kalut sont l’œuvre des djinns, des créatures surnaturelles dans le monde arabe préislamique. En réalité les Klauts sont formés par le vent qui souffle toujours dans une même direction et qui, au cours des millénaires, a érodé la roche pour les former en ces fameux Kaluts. Le Dasht-e-Lut est inscrit au patrimoine mondial naturel de l’UNESCO en tant que site paysager de nature iranienne. Pendant la courte saison des pluies, au printemps, l’eau des montagnes de Kerman inonde la région, mais en peu de temps, elle se dessèche, ne laissant derrière elle que des rochers, du sable et du sel.

Le voyage se poursuit jusqu’à Rayen, une belle citadelle fortifiée en adobe, un exemple typique de l’architecture écologique du désert de l’époque sassanide en 400 après JC. La citadelle de Rayen a été divisée en plusieurs lieux et quartiers : des logements réservés aux élites et aux gens ordinaires, un bazar, un stock de céréales, et une belle mini forteresse royale. La citadelle compte 15 tours avec un seul couloir qui permettait aux soldats de se déplacer d’une tour à l’autre. Au sommet des tours, s’installaient des archers qui contrôlaient, de là-haut, tous les mouvements des environs. La citadelle de Rayen est située à une altitude de 2200 mètres, de sorte que le paysage désertique et la montagne derrière la citadelle offrent une image. Rayen est situé à près de 2200 mètres d’altitude, de sorte que le paysage désertique et la montagne derrière la citadelle offrent une image pittoresque.

Retour à Kerman.

Désert de Lut, excursion en 4*4

Petit déjeuner sur les dunes

Nuit à Kerman

 

5

Jour 5 : Kerman- Yazd

Les paysages et les itinéraires font partie du voyage. Un vrai voyageur n’arrive uniquement à imaginer les locaux qu’à travers les couleurs de l’environnement. À Kerman, quand vous traversez les champs de pistaches, vous voyez les fermiers chouchouter leurs arbres. L’été sera le moment idéal pour se promener parmi ces trésors de la région qui produisent l’un des meilleurs produits agricoles de tout le pays. La pistache est un arbre pouvant atteindre jusqu’à 5 m, à feuilles généralement composées de trois folioles, fleurs violettes, dioïques, réunies en panicule, fruits similaires à ceux de l’olivier, jaunâtre ou rougeâtre, contenant une graine aromatique, doux et tendre. Lorsque nous regardons les champs de pistaches, nous ne pouvons pas ignorer la racine linguistique du mot, car vous êtes au bon endroit pour la connaître : Pistache vient du grec ancien Pistakion et qui donne Pesteh en persan. Ce fruit a non seulement créé une saveur originale, mais a aussi défini une couleur particulière : le vert pistache. En cours de route, nous visitons le Caravansérail de Zeinodin, un caravansérail circulaire, unique en Iran, qui fascine toujours les visiteurs. Dès que vous y mettez les pieds, vous ne pouvez pas vous empêcher d’admirer la beauté de cet endroit magique. Pour accéder au cœur de la magie, il suffit de monter les marches qui mènent au toit de caravansérail. Une fois arrivé sur le toit, la magie opère ! Laissez libre cours à votre imagination ! De là-haut, vous verrez les caravanes traverser le désert… !

Arrivée à Yazd dans l’après-midi, s’installer à l’hôtel. En fin d’après-midi, nous allons visiter la magnifique vieille ville de Yazd et surtout son ancien quartier, Fahadan. Yazd doit sa renommée principalement à l’architecture de la vieille ville, entièrement construite en adobe. Les monuments les plus importants du centre historique sont cependant les “tours du vent” qui surplombent les toits et qui se voient bien de loin. Pour cette raison, Yazd a également été surnommée la “ville des tours à vent”. Ces tours, appelées « Badgir » (attrape-vent) servent à fournir la ventilation nécessaire, car les maisons n’ont pas beaucoup de fenêtres à l’extérieur. Pendant la journée, Badgir élimine l’air chaud de l’intérieur et, pendant la nuit, conduit de l’air frais de l’extérieur vers l’intérieur du bâtiment. Le système se repose sur deux principes :  la différence de pression d’air et la différence de température. Il existe une bonne ambiance dans la ville et vous devez absolument vous arrêter dans les cafés, boire un thé ou déguster la fameuse glace traditionnelle de Yazd appelée Faloudeh ou son fameux dessert appelé Maghut. Les cafés sur les toits des maisons offrent une vue panoramique sur tout le quartier de Fahadan avec ses tours à vent que l’on reconnaîtra au premier coup d’œil. Ce sera un moment inoubliable de contempler la ville au coucher du soleil depuis l’un de ces cafés traditionnels.

Après avoir flâné dans le fascinant labyrinthe du quartier Fahadan et siroté un thé au safran, nous allons dîner dans l’un des restaurants typiques de la ville.

Champs de pistaches et déjeuner dans le Caravansérail de Zeinodin

Après-midi dans quartier Fahadan

Dîner dans un restaurant typique de Yazd

Nuit à Yazd

 

6

Jour 6 : Yazd- Meybod- Naein- Ispahan

Après le petit déjeuner, nous partons pour Ispahan. En cours de route, nous visitons la ville de Meybod avec ses ateliers de poterie.

Il y a un complexe qui comprend un caravansérail et une glacière. Cette construction en forme de Trullo a surtout servi à la conservation de la glace pendant l’été. La production de glace a eu lieu pendant l’hiver dans les piscines extérieures devant la glacière. Avec sa forme conique, il protégeait le réservoir interne, qui contenait de la glace, du soleil. Le diamètre du réservoir intérieur – correspond au niveau de la porte d’entrée – atteint également 13 mètres et diminue progressivement, près de 6 mètres. La hauteur interne de la glacière du point le plus bas au point le plus haut était de 21 mètres.

La soirée est consacrée à une promenade sur l’avenue historique Chahar Bagh qui nous mène au vieux pont des 33 arches. Après la promenade sur le pont, nous nous préparons à aller dans un restaurant typique du centre historique de la ville pour déguster des plats traditionnels de la cuisine iranienne.

Meybod, Caravansérail, Glacier

Avenue Chahar Bagh et Pont des 33 arches

Hôtels Abassi (ou similaire)

 

7

Jour 7 : Ispahan

“La fleur des mille et une nuits”, la cerise sur le gâteau ! La ville est un tableau historique qui complète le voyage en Iran. Ce n’est pas un hasard si Ispahan a attiré l’attention de Pasolini pour tourner certaines scènes de son film sur la place Naqsh-e Jahan. Et voici l’expression persane qui dit : Ispahan, la moitié du monde. En fait, l’épanouissement de l’architecture islamique est né ici, sur la place Naqsh-e Jahan, où la couleur bleu turquoise domine ses mosquées. Cet ex-terrain de polo, est devenu, au fil du temps, le siège de précieux ateliers d’art. L’époque des Safavides correspond au troisième empire perse qui a ramené le pouvoir iranien sur le trône, établissant une nouvelle Perse, basée sur des relations politiques, religieuses et militaires. La présence de la cathédrale Vank, dirigée par la communauté chrétienne arménienne depuis 1605, fait de la ville d’Ispahan un exemple intéressant. Le pouvoir des Séfévides se manifeste dans l’art et alors une étape de la renaissance de la civilisation, de la culture et de l’art perses s’est épanouie sous le règne du Shah Abbas Ier (1629-1587).

La place royale, la place Naqsh-e Jahan (l’image du monde), le cœur de la ville. Autour de la place, vous trouverez des commerces d’artisanat où l’on vend des peintures miniatures, des objets d’incrustation de turquoise (Firouzeh-Koubi), des objets d’émaillage (Minakari), des tissus traditionnels. La place Naqsh-e Jahan accueillait les hommes d’affaires qui cherchaient le raffinement artistique. La place Naqsh-e Jahan était autrefois destinée au jeu de polo dont il existe toujours les poteaux.

Le palais Tchehel Sotoun (des quarante colonnes) est un palais royal utilisé pour les cérémonies. À quelques pas de la place, un autre magnifique jardin persan brille dans la cour de ce palais. Le palais est toujours vivant au cœur de ce magnifique jardin, comme si la vie royale n’a pas cessé d’y exister. Les peintures miniatures persanes racontent des histoires qui ouvrent une porte culturelle aux visiteurs.

À Ispahan, en quelques secondes, le rêve de tout voyageur se réalise : l’Iran et son charme. Il suffit de penser aux fresques du Palais des quarante colonnes ou au splendide plafond de la salle de la musique du Palais Ali Qapu.

La fin des visites, on se lance dans la foule. A Ispahan, lorsqu’une visite se termine, l’autre commence et le voyageur se prépare inconsciemment à écouter les récits de la ville comme Shahrzad les raconte des Mille et une nuits.

Place de l’Imam

Tchehel Sotoun

Dîner typique sur la place Naqsh-e Jahan

Hôtels Abassi (ou similaire)

 

8

Jour 8 : Ispahan

Nous continuons à découvrir Ispahan avec une visite à la Mosquée du Vendredi. Visite de la mosquée de vendredi à Ispahan est l’une des visites les plus importantes, car on pourrait admirer les progrès de l’architecture irano-islamique du XVIIe au XIXe siècle. Alors, il n’est pas faux de dire que la mosquée du vendredi d’Ispahan est l’une des plus anciennes et plus complètes en son genre dans tout le pays. Au 14e siècle, un exemple de mihrab, appelé le mihrab d’Oljaito est né dans cette mosquée. Ce monument en stuc est composé de matériaux spéciaux, des inscriptions en 3D accompagnés de motifs sculptés floraux et géométriques. La mosquée a deux espaces complètement reconnaissables, même pour les inexpérimentés : l’espace intérieur et l’espace extérieur. Les couleurs brique à l’intérieur et les couleurs bleu azur et turquoise à l’extérieur sont à admirer. Aller d’un espace à l’autre, nous permet de voyager dans le temps surtout quand on est sous le dôme Taj al-Moluk, le plus beau dôme en brique de l’Iran.

Enfin, pour ceux qui aiment se perdre dans les ruelles et passer du temps avec les gens, il y a un bazar juste à l’entrée principale de la mosquée. Promenez-vous dans les magasins et régalez-vous du parfum des épices. Après 40 minutes de marches, vous rejoindrez la place Naqsh-e Jahan. Avant de continuer avec le bazar, vous pouvez satisfaire votre curiosité en visitant les synagogues de la communauté juive d’Ispahan. C’est ainsi qu’on parle de de la multiethnicité ce que l’on ne trouve pas facilement dans d’autres parties du monde.

Après les visites, nous retournons à l’hôtel et, dans l’après-midi, nous découvrons le quartier arménien historique d’Ispahan connu sous le nom de Jolfa. À Ispahan, tout est possible. La multiethnicité iranienne est un facteur important pour comprendre l’Iran d’aujourd’hui. Alors que certains des nomades vivent sur le plateau iranien depuis des siècles, d’autres groupes ethniques tels que les Turkmènes ou les adeptes d’autres religions, comme les chrétiens, sont venus en Iran pour des raisons géopolitiques et cette présence a prouvé la tolérance du pays d’accueil à l’égard d’autres ethnies et religions. Les Arméniens ont dû déménager en Iran sur les ordres directs du Shah Abbas Ier. En fait, les Arméniens de la région de Jolfa en Arménie, dans les années 1920, ont quitté leur patrie dévastée par les conflits entre les Ottomans et les Séfévides, et sont arrivés à Ispahan et ont construit leurs propres églises. Depuis, le califat arménien a commencé une nouvelle phase religieuse-sociale en Iran. Le quartier Jolfa d’Ispahan a accueilli les Arméniens et Shah Abbas, par un manuscrit signé par lui-même, leur a permis d’établir de nouveaux liens commerciaux et religieux, leur donnant une liberté soutenue directement par la cour séfévide. Les Arméniens ont ouvert une voie commerciale importante dans la capitale séfévide. En outre, le bureau du califat arménien a été centralisé principalement par la publication de nouveaux textes religieux utilisant l’invention de Gutenberg en Iran. Dans l’ensemble, Ispahan est un résumé historique des événements gérés par les Arméniens, qui vivent toujours dans le quartier de Jolfa. La beauté de l’architecture et les détails des peintures murales dans la cathédrale Vank surprennent tout voyageur.

La fin de l’après-midi est consacrée à la promenade dans le quartier de Jolfa. Asseyez-vous dans l’un des endroits typiques de la région pour boire du café ou des fameuses tisanes persanes. Pour le dîner, nous nous rendons dans un autre coin de Jolfa pour nous détendre encore plus et découvrir les différents endroits fréquentés ou gérés par les jeunes de la région.

Mosquée du vendredi

Bazar

Quartier de Jolfa

Dîner dans un restaurant du quartier arménien

 

9

Jour 9 : Ispahan- Natanz- Abyaneh- Kashan

Départ pour Natanz puis nous continuons le voyage le long des monts Karkas (vautour) et nous entrons ici dans une merveilleuse étape. Au fond d’une vallée se niche l’un des plus anciens villages traditionnels d’Iran <<Abyaneh>>, à 2200 mètres d’altitude. Le village, dont les origines remontent à l’époque achéménide (400 avant J.-C.), est entouré des ruines d’une forteresse sassanide de 300 après J.-C. Il est également célèbre tant pour la couleur ocre rouge de ses maisons que pour la rose dessinée sur les foulards longs des femmes du village. (La faisabilité de cette visite dépend de la saison et de la neige). Après la visite du village, nous continuons vers Kashan. Il faut savoir que Kashan a un climat désertique et une période estivale très chaude. Les habitants ont donc inventé des maisons sur deux ou trois niveaux différents. Là où on pourrait se rafraîchir ou se réchauffer en fonction de la saison. Kashan est aussi célèbre pour la production de l’eau de rose persane de haute qualité. En fait, le voyage en Iran prend désormais son parfum original, celui des pétales de roses cultivées dans les collines du plateau central iranien. Cette belle ville, située dans une oasis de verdure, abrite toujours quelques-unes des plus belles maisons traditionnelles de la région. À Kashan, nous visiterons le hammam du Sultan Ahmad, le complexe thermal de la période safavide, doté d’un système hydraulique précis et d’un système de chauffage particulier. Chaque espace est réservé à un niveau social différent : les descendants du Prophète, les clercs, les seigneurs locaux, les nobles, les marchands de bazar et les agriculteurs.

Après la visite du Hammam et une petite pause, nous nous rendons au bazar populaire et animé de Kashan qui a conservé son style typiquement iranien et oriental. En fait, Timche Amin al-Dowleh est l’une des sections les plus élégantes du bazar de Kashan, où le bassin central est entourée de célèbres boutiques d’antiquités et de tapis de la ville. En outre, toujours autour du bassin, il y a un café typique où l’on peut prendre un thé et contempler tranquillement les mouvements quotidiens des gens. Retour à l’hôtel pour passer une nuit tranquille.

Village d’Abyaneh

Hammam du Sultan Ahmad

Une tasse de thé dans le charmant bazar de Kashan

Dîner et nuit à l’hôtel Ameri ou Manuochehri (ou similaire)

 

10

Jour 10 : Kashan- Qom- Aéroport IKA

À Kashan, il y a le jardin Fin, l’un des jardins iraniens les plus célèbres que l’on peut visiter lors d’un voyage en Iran. Ce jardin a été conçu par Shah Abbas 1er comme paysage terrestre du paradis. Le concept du jardin persan n’attire l’âme que lorsque le voyageur écoute la mélodie de l’eau de source, qui s’écoule dans différents canaux. Aujourd’hui encore, le bassin central, appelé « Shotor Galou » (gorge de chameau), est responsable de la distribution de l’eau à tous les autres canaux en respectant le principe de « vases communicants ». En 1600, le jardin persan en Iran est devenu particulièrement important parce que Shah Abbas 1er l’a choisi comme un lieu idéal pour le couronnement royal et c’est quand il est monté sur le trône. Mais deux siècles plus tard, les rois qadjars ont également choisi le jardin persan Fin comme le centre opérationnel de la cour. Au milieu de la verdure du jardin Fin, seuls les cyprès et les platanes peuvent expliquer la symétrie et l’élégance du jardin persan. Des peintures murales extraordinaires de l’époque qadjar nous aident à découvrir les secrets du jardin Fin où le grand vizir réformiste, Amir Kabir, a été exécuté. Nous visiterons aussi l’école-mosquée Agha Bozorg, un intéressant complexe de deux étages qui sert toujours d’école coranique et de mosquée.

Après les visites, nous nous rendons dans une autre maison historique de la ville pour observer les détails de l’architecture appelée bioclimatique et déguster quelques délices de la région. Après un court arrêt et un thé à l’eau de rose, nous partons pour Qom, l’une des villes saintes de l’Iran, dominée par un sanctuaire dédié à Hazrat-e Masumeh. Fatima Masumeh « Innocente » était la fille du septième imam Musa ibn Ja’far et la sœur d’Ali ibn Musa al-Reza, huitième imam des chiites et descendante du prophète. Hazrat-e Masumeh est née, en 789 après JC., dans la ville de Médine. En 816, quand elle se rendait à Marv pour rendre visite à son frère, elle serait tombée malade (ou blessée lors du pillage de la caravane). Lorsque la caravane qui la transportait est arrivée à Saveh, elle a été transportée à Qom où elle est décédée à l’âge de 27 ans. Des milliers de chiites du Moyen-Orient se rendent chaque année en Iran, se consacrant aux rituels de pèlerinage dans les sanctuaires des saints. Dans le complexe du sanctuaire de Hazrat-e Masumeh, il est autorisé aux musulmans d’avoir accès à la chambre funéraire.

Retour vers Téhéran sous la couleur rouge du coucher de soleil. On a l’impression que le voyage en Iran vient de commencer. Vous aviez, à peine, commencé à connaître l’Iran et les Iraniens et c’est déjà l’heure de partir. Mais vos bagages ne ressemblent plus au moment d’arrivée, ils sont maintenant pleins d’émotions, d’enthousiasme et de connaissance de la culture iranienne. Certains voyageurs pensent à organiser des souvenirs : des pistaches, des tissus traditionnels, des pierres turquoises. Ils s’inquiètent des frais de la surcharge de leurs bagages. On pourrait tout mettre dans nos bagages sauf une chose : l’hospitalité des personnes que nous avons croisées dans les marchés, les sites historiques ou les restaurants. Cette image est gravée dans les cœurs et est un souvenir éternel que le voyageur emporte avec lui partout où il va, et sera une bonne motivation pour un deuxième voyage en Iran.

Le voyage se poursuit jusqu’à l’aéroport. Dîner et court repos à l’hôtel Ibis de l’aéroport.

Mosquée Agha Bozorg

Jardin Fin

Déjeuner dans la maison historique Abbassian (ou similaire)

Visite de Qom

Hôtel IBIS

 

11

Jour 11 : Retour chez vous

Transfert à l’aéroport international Imam Khomeini pour prendre le vol vers votre destination.

Avis sur ce voyage

5.00 Sur 1 Avis
mars 22, 2018

Bonjour,C’est bien tardivement que je vous adresse ce message, et pourtant, nos deux couples de plus de 70 ans avons pleinement apprécié notre voyage. Ceci est dû sans doute à sa préparation, avec de nombreux échanges avec vous, notamment pour retenir les hôtels qui nous semblaient correspondre à nos souhaits.Le résultat a été à la hauteur de nos attentes.Nous avons pu découvrir les principaux sites, et ne regrettons pas d’avoir commencé par les environs de Kerman, introduction parfaite avec Mahan et son jardin, mais aussi avec la citadelle de Rayen. La route pour rejoindre Téhéran aura ensuite permis de visiter les grands sites touristiques les plus classiques.Nous avons aimé les hôtels installés dans d’anciennes demeures, nous permettant d’imaginer le luxe du temps passé.Un grand merci à nos accompagnateurs, avec notre chauffeur attentionné, mais surtout à notre guide, Homa, qui nous a permis de découvrir l’histoire de l’Iran, et être toujours disponible et de bonne humeur.Un petit bémol quant au van, à la suspension un peu rude et à la climatisation quelque peu aléatoire.Bref, très beau voyage, et nous regrettons de n’y avoir consacré que onze jours de visite.Jean Pierre ORVAIN, Alain et Nicole PASCAL

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