Kandovân, le mystérieux village rocheux

Kandovân est un village historique de la province d’Azerbaïdjan Est, en Iran. Il est situé à 60 kilomètres au sud-ouest de Tabriz. C’est l’un des trois villages rocheux du monde mais le seul au monde encore habité. Il y a deux autres villages avec des structures similaires en Cappadoce en Turquie et le village volcanique de Dakota aux Etats-Unis.

Le mot « Kandovan » fait référence à l’architecture de ces maisons qui sont en forme de ruche, appelé « Kandoo » en persan.

Les beautés de ce village en ont fait l’un des villages les plus étranges d’Iran. Il est populaire pour sa magnifique architecture rocheuse résultant d’activités volcaniques, il y a des centaines d’années, et de structures sculptées à la main.

Le village a été inscrit au patrimoine national de l’Iran et jouit d’une réputation mondiale.

À première vue, le paysage du village contient des cônes irréguliers et pointus. La formation de ces cônes est due à un écoulement des matériaux volcaniques suite à l’éruption du mont Sahand. Ces matériaux ont été ensuite naturellement déplacés et ont formé les roches de Kandovan.

Contrairement à ce qu’on pense, ces maisons rocheuses sont comme les maisons ordinaires et ont différentes pièces comme le salon, la cuisine et même l’électricité et le système de plomberie.

Les maisons propres et simples de Kandovan sont décorées aves des rideaux, des coussins et des niches. Les murs de ces maisons intéressantes mesurent environ 2 mètres de diamètre et donc naturellement chaud en hiver et frais en été. C’est pourquoi la plupart des habitants n’utilisent pas de système de chauffage ou de climatisation.

Kandovan a un hiver presque long et sa saison touristique commence au printemps et ne dure que jusqu’au début de l’automne.

Les souvenirs principaux de ce village sont le miel, des fruits secs, l’artisanat, des tissues tissés par la main des femmes villageoises. Vous pouvez aussi déguster les fruits des arbres fruitiers de la région tels que l’abricot et la griotte. Les sources de l’eau minérale de Kandovan font également partie des attractions et des souvenirs de cet ancien village.

Récemment, un hôtel a été construit, inspiré du style du village. Cet hôtel présente de beaux intérieurs de grottes avec des espaces de vie très confortables. Les chambres sont toutes équipées d’un système de chauffage pour l’hiver. En été, l’hôtel n’a pas besoin de système de climatisation car il fait bon et la température est très agréable.

Abarkouh

Abarkouh est l’une des plus anciennes villes d’Iran, située au centre du pays et dans la province de Yazd. La présence de nombreux sites archéologiques témoigne d’une civilisation ancienne.  Comme cette ville a d’abord été construite au pied d’une montagne (kouh en persan), elle a été appelée « Berkouh » (à côté de la montagne), ce qui est ensuite devenue « Abarkouh » en langage populaire. Finalement, la ville a été officiellement appelée « Abarkouh » et son nom est également mentionné dans des sources anciennes et récentes comme « Abarqu », « Abarkuyeh », « Abarqouyeh ». Outre les sites archéologiques, Abarkouh, en raison de sa position géologique et des caractéristiques de son sol, produit l’un des meilleurs abricots d’Iran. Entre juin et juillet, les agriculteurs vendent ce fruit sucré et savoureux sur des camions au bord des routes urbaines, sinon vous pouvez aussi le déguster sous forme de fruits secs.

Izadkhast

À l’époque sassanide, c’était l’une des villes les plus importantes du pays dans la ville d’Istakhr qui était l’une des principales capitales de l’Empire sassanide. Izadkhast est une ville dont l’élégant et majestueux château accueille les visiteurs dès l’entrée dans la province de Fars. C’est l’une des plus anciennes villes d’Iran et ses attractions historiques sont regroupées dans le coin sud-est de la ville.

Le monument le plus important qui apparaîtra devant les yeux, c’est un merveilleux château qui est caché dans la rue principale de la ville. Un château magnifique et historique qui ressemble à un navire de guerre géant. Autour de ce château, vous pouvez voir de nombreux autres monuments sassanides et deux importants édifices safavides. Le caravansérail Shah Abbasi et le pont Safavide, qui traverse la rivière Izadkhast, se trouvent également à proximité du château d’Izadkhast. 

Jolfa

Jolfa, une ville iranienne située au nord-ouest de la province d’Azerbaïdjan occidental. Elle est bordée par la République d’Azerbaïdjan à l’ouest et par l’Arménie au nord. Cette ville frontalière possède d’innombrables attractions touristiques et est connue comme la ville des églises historiques. En plus des attractions naturelles et historiques de cette ville du nord de l’Iran, de nombreux voyageurs se rendent à Jolfa pour faire des achats sur les marchés de cette ville frontalière définie comme une zone franche. Jolfa est considérée comme une ville semi-aride et semi-froide en termes de climat. Pendant les saisons chaudes comme l’été, la température dans cette ville est très élevée et en hiver, en raison de son emplacement près du Mont Kiamki Dagh et d’autres montagnes, la température est basse et très froide.

Kharanaq

Kharanaq (Kharanagh) est le nom d’un village situé à 60 km de la ville d’Ardakan dans la province de Yazd et est un exemple rare de structure de village rural. Kharanaq, avec son histoire millénaire, attire des touristes de tout l’Iran en raison de sa situation et de ses paysages uniques.  Ce village se compose de deux parties : la nouvelle partie, où vivent plus de 500 personnes, et l’ancienne, ou château de Kharanaq, qui abritait jusqu’à récemment les mêmes villageois mais qui est devenu inhabité il y a environ 30 ans en raison de l’érosion. Il faut savoir que Kharanaq et ses environs, en raison de la présence de mines de fer, de barytine, de zinc et de granit, est l’un des centres économiques importants du pays. Les anciens connaissaient ce village sous le nom de Kharanaq ou Khoranagh (lieu de naissance du soleil).

Neyriz

La ville de Neyriz est l’une des plus anciennes villes de la province de Fars, avec une altitude de 1795 mètres au-dessus du niveau de la mer et située à une distance d’environ 230 kilomètres à l’est de Shiraz, le nom de Neyriz a été mentionné sur les tablettes de Persépolis. Ses produits agricoles sont les amandes, les noix et les grenades. La grenade de Neyriz est célèbre pour son goût et sa fraîcheur particuliers. En effet, dans cette ville, il existe plus de 10 types de grenade qui se distinguent les uns des autres par le goût, la couleur et la taille.

Shahr-e Sokhteh (ville brûlée)

Ce site est situé à 50 km de la ville de Zabul. C’est l’un des plus grands rassemblements urbains qui a plus de 5 000 ans et couvrant une superficie d’environ 150 hectares, situé sur une colline de 12 à 18 mètres de haut. Les fouilles dans cette zone ont permis de découvrir de nombreux objets anciens, tels que : des poteries, des objets anciens en métal, en bois, en pierre qui tous montrent l’antiquité de la civilisation de cette région.

Pasargades

Bien qu’ils restent moins impressionnants que les ruines de Persépolis, les vestiges de l’ancienne capitale achéménide valent le détour, ne serait-ce que pour la tombe de Cyrus le Grand, fondateur du premier empire perse. Entourée par la chaîne du Zagros, l’ancienne capitale a cédé la place à un petit village construit à proximité. Près de 2500 ormes plantés, en souvenir de la fondation de l’empire achéménide, ponctuent l’arrivée sur le site pendant de nombreuses années.

Nouvelle capitale pour le grand vainqueur de la bataille de 550 av. J.-C., contre l’armée d’Astyage, roi des Mèdes, Cyrus a certainement écrit l’une des plus glorieuses pages de l’histoire perse. À l’instar des Elamites qui furent les précurseurs des Mèdes, les Achéménides formèrent alors un immense territoire s’étendant sur tout l’Iran actuel et une partie de l’Asie centrale.

Badab-e Surt

Les sources de Badab-e Surt, le mont Damavand, Sarv-e Abarkuh (cyprès d’Abark-uh), le désert de Lut et Dashte Kavir, sont parmi les sites naturels les plus fascinants du patrimoine national iranien. Les sources de Badab-e Surt, après Pamukkale en Turquie, sont classées comme la deuxième source d’eau salée au monde, avec sa structure particulière (en forme d’escalier) et ses couleurs. Badab-e Surt est situé dans le district de Chahar Dangeh à Sari, dans la province de Mazandaran. Les dépôts de matières minérales accumulés au pied des montagnes pendant des milliers d’années ont créé des centaines de piscines en forme d’écailles rouges et jaune-orange.

Ardestan

Ardestan est situé à proximité de Dasht-e Kavir, l’un des deux déserts de la partie centrale de l’Iran. Pendant des siècles, ses habitants ont dû faire face à une chaleur extrême et au manque d’eau. Cette dernière était disponible dans les sources de montagne et, les habitants, afin d’amener l’eau au village et de faciliter le prélèvement, ont creusé de longs tunnels (Kariz) pour la diriger vers Ardestan. Le système de Kariz, c’est-à-dire les canaux d’aqueduc, est une invention ingénieuse des habitants des hauts plateaux iraniens à partir du cinquième siècle avant J.-C. En fait, en Iran, surtout dans les zones désertiques, il y a encore des traces de ce système, connu comme site du patrimoine mondial de l’UNESCO.

Ardestan est une petite ville située sur la route Yazd-Kashan et n’est pas très loin d’Ispahan. Au Moyen Âge, Ardestan était l’une des villes les plus prospères de la région, comme en témoigne sa grande mosquée du vendredi.  Le Coran exige que tous les musulmans d’une ville participent à la prière du vendredi à midi, c’est pourquoi la grande mosquée, où ils se réunissent, est appelée la Grande Mosquée du vendredi.