- 9 Jours
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- Culturel/rythme modéré
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Un empire de beauté
Mille et une nuits
Culturel au rythme modéré
C’est le troisième itinéraire de la catégorie « Culturel au rythme modéré » qui combine deux objectifs dans un même parcours : considérer la durée de voyage tout en respectant sa richesse culturelle. En fait, chaque itinéraire a ses propres caractéristiques et a le pouvoir de vous faire vivre une expérience unique. Ce qui rend ce voyage particulier est le fait d’établir une harmonie entre les villes de conte de fées et les paysages typiques du centre de l’Iran.
En général, la durée des voyages est limitée. Parfois, nous avons envie de nous asseoir dans un coin du bazar pour siroter un thé et contempler la circulation des gens, de rester dans notre chambre ou de nous promener dans les zones populaires ou de luxe, de rester sur les dunes du désert ou de nous arrêter devant les montagnes pittoresques pour respirer profondément et prendre quelques photos. Souvent, nous renonçons à toutes ces envies parce que nous n’avons pas le temps et que nous devons partir. Le thème « Culturel au rythme modéré » est né précisément pour donner de l’espace à ces besoins qui semblent banals, mais qui sont très précieux car ils gravent dans nos mémoires les souvenirs les plus doux du voyage. En vous proposant le thème « Culturel au rythme modéré », nous avons essayé de donner le plus de temps possible pour observer le monde qui nous entoure sans avoir l’envie de partir ni le souci de rester à l’écart du reste du groupe. Nous avons pensé à créer un itinéraire moins intensif et plus relaxant pour pouvoir marcher lentement et contempler les détails des visages, des villes et des paysages.
Le point fort des voyages de cette catégorie est la possibilité de choisir les vacances à faire, tant en termes de durée que de type. Il vous suffit de décider de la date de départ et de nous informer de la raison de votre voyage : détente, mariage, anniversaire de mariage, cadeau d’anniversaire, fiançailles et bien d’autres événements. Nous essayerons de choisir les endroits les plus beaux et les plus fascinants tout en considérant vos envies. Et enfin, pour capturer les meilleurs moments de votre voyage, notre photographe vous accompagnera.
Attention !! Vous risquez de rentrer chez vous et de vouloir repartir tout de suite. C’est ça le mystère du voyage en Iran ! Le point le plus remarquable du séjour en Iran sera sans aucun doute la convivialité et l’hospitalité du peuple iranien. Ces personnes laissent l’un des souvenirs les plus indélébiles de la vie au plus profond du cœur des voyageurs. Cette mémoire va bien au-delà de l’histoire perse elle-même.
LIEU DE DÉPART / RETOUR | Aéroport international IKA | ||||
HEURE DE DÉPART | Veuillez arriver au moins 3 heures avant le vol. | ||||
INCLUS |
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NON INCLUS |
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Jour 1 : Arrivée à Téhéran
Arrivée à Téhéran, la capitale iranienne, située au pied du mont Alborz. Accueil par le représentant de l’agence SITO travel. Transfert à l’hôtel. Nuit à l’hôtel.
Hôtel Azadi (ou similaire)
Jour 2 : Téhéran
Le petit déjeuner et puis la journée consacrée à la visite des lieux particuliers de la mégapole iranienne. Avant de commencer, vous devriez savoir que l’histoire de l’Iran ne commence certainement pas en 1979, mais la révolution est sans aucun doute une étape clé dans l’histoire du pays. La naissance de l’Iran moderne remonte à l’année 1925, à l’époque des Qadjars, la dynastie qui a été destituée par Reza Pahlavi. Au cours de son ascension au trône, Reza Shah avait le soutien du clergé chiite mais, dès son arrivée au pouvoir, il a abandonné son alliance avec le clergé et a commencé diverses campagnes de modernisation et de sécularisation du pays. Grâce notamment aux revenus pétroliers, le Shah a pu construire son nouvel État basé principalement sur deux piliers : l’armée et la bureaucratie.
Le matin, nous nous dirigeons vers le nord de la ville, une zone très intéressante pour observer les progrès architecturaux de Téhéran moderne. Nous aurons l’occasion de visiter le palais de Niavaran qui, dans les années soixante, a accueilli les hommes politiques les plus importants du monde entier. Après une agréable halte pour déjeuner dans un restaurant typique du quartier bourgeois de Téhéran, nous continuons vers le bazar animé de Tajrish, puis nous retournons à l’hôtel en longeant la belle avenue bordée d’arbres appelée Valiasr.
Le palais de Niavaran a été le témoin d’événements relatés dans les textes historiques, la tentative de modernisation de la Perse ancienne, qui s’est terminée de façon dramatique, en raison de nombreuses erreurs fatales du Shah. Le palais était le dernier refuge du Shah de Perse avant de fuir le pays : en parcourant les couloirs et les chambres de la résidence, nous découvrirons les vêtements et les objets laissés par le Shah et sa famille avant de quitter l’Iran. Ce palais représente, en quelques mots, un ensemble de faits historiques et d’objets anciens qui peuvent nous raconter une partie de l’histoire moderne de l’Iran avant la révolution islamique. Parmi les objets exposés figurent les certificats de pilotage du fils de Mohammad Reza Shah, les cadeaux offerts aux fils du Shah, le fragment de lune que Nixon a offert au Shah lors d’une visite officielle. Un tableau de la reine, Farah Diba, souriante en regardant son fils, Reza, en combinaison pilote, grimper à un arbre.
Aujourd’hui, Téhéran est une page fondamentale de l’histoire moderne car elle offre aux voyageurs ses lieux extraordinaires, ses bars, ses parcs et bien plus encore. Les progrès artistiques, les interventions architecturales et la renaissance de nombreux cafés dans le style traditionnel persan, ont fait de Téhéran, ces dernières années, un labyrinthe fascinant qui émerveille les voyageurs partout dans la ville.
Dans l’après-midi, nous faisons une agréable promenade sur le Pont Tabiat (la Nature), une œuvre moderne de la capitale iranienne, Téhéran. Le pont Tabiat est une passerelle piétonne, construite sur l’une des principales autoroutes de Téhéran et relie les deux collines verdoyantes de la ville (deux parcs publics). Le pont a été conçu par une Iranienne de 26 ans, “Leila Araghian”. Depuis son ouverture en 2014, le pont a remporté de nombreux prix internationaux. Leila, elle-même, a dit qu’elle l’avait conçue dans le but de rapprocher les gens. Après la promenade sur le pont, nous allons vivre un autre côté urbain de Téhéran dans l’un de ses merveilleux cafés fréquentés par les jeunes, les artistes et les écrivains de la mégapole.
Musée de Niavaran
Déjeuner dans un restaurant typique dans le quartier de Shemiran
Retour à l’hôtel en traversant la place Tajrish et l’avenue Valiasr
Pont Tabiat
Café Tehroon
Jour 3 : Téhéran- Shiraz
Dans la matinée, transfert à l’aéroport Mehrabad pour pendre le vol domestique vers Shiraz. Arrivée à Shiraz, nous découvrirons les incroyables merveilles de cette ville pleine de culture et d’histoire. Le mot Fars ou Pars est le nom d’une province dont la capitale est Shiraz. Avec un peu de réflexion sur le mot Pars, nous nous rendons compte que nous sommes ici au cœur de l’histoire, et c’est dans cette région que les Perses ont construit Parseh, également connue sous le nom de Persépolis : la ville des Perses. Shiraz couvre un si vaste axe historique qu’il va de IVe siècle avant JC aux années 1700. À Shiraz, les vrais poèmes des Iraniens seront vraiment tangibles, car ici, dans ce centre historique, les bâtiments, les jardins, les bazars et les mosquées, ils racontent une culture qui embrasse chaque visiteur avec tant de tendresse. Les habitants de la ville disparaissent dans le midi et réapparaissent, sur la place Arg, dans l’après-midi jusque tard dans la nuit. Ils adorent la nature et la tradition du pique-nique et ils sont considérés comme les gens les plus gaies et joyeux de l’Iran. Pour découvrir l’ambiance de Shiraz, le seul nom de la ville nous dit tout. Il faut aller au tombeau du poète perse “Hafez” ou flâner dans les ruelles du Bazar Vakil, où de nombreux marchands européens transportaient le produit célèbre du dieu de Bacchus !
Pour comprendre l’atmosphère poétique et paradisiaque de Shiraz il faut absolument se rendre dans deux magnifiques endroits de la ville qui ne font que nous enrichir et nous détendre. Le premier est un exemple typique du jardin persan dans sa splendeur, Jardin D’Eram, tandis que le second est un mausolée dédié au grand poète et mentor soufi, Hafez. La douceur de la philosophie persane est née entre les lignes des poèmes de Hafez. Ce qui rend le poète immortel, c’est la transversalité du sens de sa poésie qui met en valeur le fruit de sa pensée “soufie” à tous ses lecteurs. Ce qui rend la visite du mausolée remarquable c’est que la parole de Hafez est liée à Bacchus et Vénus. Ainsi, lire Hafez en se promenant dans son jardin paradisiaque permet de comprendre la contradiction qui existe entre un doux styliste iranien et la modernité : peut-être cela pourrait-il sembler une poésie subversive !
Après une promenade au milieu du jardin Eram, nous retournons à l’hôtel pour une petite pause. En fin d’après-midi, nous visiterons le complexe le plus magnifique de la région : le complexe Vakil. Le Grand Bazar est unique en Iran pour son architecture en briques et ses toits voûtés permettant de conserver l’air frais en été et la chaleur en hiver.
Saray-e Moshir, unique en son genre. Une cour avec des arbres, des boutiques et un bassin au milieu. Un monde de rêves qui laisse voler l’imagination. On a aussi créé des cafés et des maisons de thé qui sont bien en harmonie avec l’ambiance de la ville de Shiraz. Dans les environs de Saray-e Israfil, il existe des restaurants typiques où passer une soirée en toute sérénité et détente.
Vol domestique vers Shiraz
Le jardin d’Eram
Mausolée de Hafez
Complexe Vakil
Dîner dans un restaurant typique
Jour 4 : Shiraz-Persépolis
Le matin, après le petit-déjeuner, nous partons à la découverte de la mosquée Nasir : Le mot « Elégance » se trouve à travers les carreaux colorés dans une ambiance sacrée. Le printemps de Shiraz se reflète sur les murs, les vitraux et les carreaux de faïence. Cette mosquée est une œuvre d’art de la fin des années 1800. Également connue sous le nom de « mosquée rose », cet endroit confortable est un monde chromatique des pétales de rose, d’iris et même au-delà.
Nous partons à pied vers le jardin Narenjestan. La maison Ghavam ou le jardin Narenjestan remonte à l’époque qajar (1880). En raison de l’abondance des orangers amers (bigaradiers), il a été appelé Narenjestan, (Narenj=bigarade). Ce n’est pas un hasard si Shiraz est la ville la plus célèbre pour ses bigarades qui se trouvent partout dans la ville. Le pavillon qui se trouve au milieu du jardin était autrefois un lieu où les gens ordinaires se rendaient pour des raisons administratives et où se tenaient les réunions et les rencontres.
Après le déjeuner, nous partons pour Persépolis. Une ville sainte, construite par Darius en 524 avant JC, pour célébrer le Norouz (nouveau jour) ou le nouvel an persan (le 21 mars). Persépolis a été conquis et puis incendié par Alexandre le Grand, en représailles des ravages de Xerxès en Grèce. L’excursion à Persépolis révèlent les détails sur cette magnifique ville où Darius et Xerxès ont fait venir les meilleurs artisans, de tout l’empire perse, à travailler contre rémunération en vertu de la loi royale. Cette excursion ne vous apporte pas qu’une compréhension approfondie de l’architecture mais aussi, en visitant les bas-reliefs du palais Apadana, vous lirez un livre sur l’anthropologie. Au milieu des ruines, vous visiterez les palais majestueux qui ne s’arrêtent pas d’impressionner les voyageurs : Le palais des Cent-Colonnes où le roi recevait ses généraux, la salle d’audience (le palais Apadana), avec un plan carré de six rangées de colonnes hautes d’une vingtaine de mètres, antisismique pour pouvoir supporter le plafond pendant les chocs. Le palais est desservi par deux larges escaliers ornés des bas-reliefs exceptionnels. Les escaliers d’accès représentent les processions de Satrap et les gardes impériaux appelés les soldats immortels. La lumière juste avant le coucher du soleil sera parfaite pour notre photographe, qui vous accompagnera pendant votre voyage à Persépolis, pour capturer vos plus beaux moments.
À quelques pas du site archéologique de Persépolis, il y a un bâtiment qui sert aujourd’hui d’hôtel. Il abritait autrefois les archéologues et les chefs d’équipe qui ont travaillé entre 1930 et 1940 lors des fouilles à Persépolis. Dans les années 60 et 70, le Shah d’Iran, Mohammad Reza et son épouse, Farah Diba, ont résidé dans cet hôtel à l’occasion de la Célébration du 2500e anniversaire de la fondation de l’empire perse (le premier empire perse) fondé par Cyrus le Grand.
Après la visite, nous retournons à l’hôtel Apadana et le soir, vous pourriez profiter pleinement de cette ambiance historique.
Mosquée Nasir
Maison Ghavam
Excursion à Persépolis
Dîner et nuit à l’hôtel Apadana (ou similaire) près de Persépolis
Jour 5 : Persépolis- Ispahan
Après le petit déjeuner, nous partons pour Ispahan. “La fleur des mille et une nuits”, la cerise sur le gâteau ! La ville est un tableau historique qui complète le voyage en Iran. Ce n’est pas un hasard si Ispahan a attiré l’attention de Pasolini pour tourner certaines scènes de son film sur la place Naqsh-e Jahan. Et voici l’expression persane qui dit : Ispahan, la moitié du monde. En fait, l’épanouissement de l’architecture islamique est né ici, sur la place Naqsh-e Jahan, où la couleur bleu turquoise domine ses mosquées. Cet ex-terrain de polo, est devenu, au fil du temps, le siège de précieux ateliers d’art. L’époque des Safavides correspond au troisième empire perse qui a ramené le pouvoir iranien sur le trône, établissant une nouvelle Perse, basée sur des relations politiques, religieuses et militaires. La présence de la cathédrale Vank, dirigée par la communauté chrétienne arménienne depuis 1605, fait de la ville d’Ispahan un exemple intéressant. Le pouvoir des Séfévides se manifeste dans l’art et alors une étape de la renaissance de la civilisation, de la culture et de l’art perses s’est épanouie sous le règne du Shah Abbas Ier (1629-1587).
À Ispahan, en quelques secondes, le rêve de tout voyageur se réalise : l’Iran et son charme. Il suffit de penser aux fresques du Palais des quarante colonnes ou au splendide plafond du Music-Hall du Palais Ali Qapu.
Notre journée est consacrée à la visite de la place Naqsh-e Jahan puis à une promenade sur l’avenue historique Chahar Bagh qui nous mène au vieux pont des 33 arches. Ici, à Ispahan, quand une visite se termine, l’autre commence et le voyageur se prépare inconsciemment à écouter les récits de la ville comme si Shahrzad les raconte directement de “Mille et une nuits”.
Après la promenade sur le pont, nous nous préparons à aller dans un restaurant typique du centre historique de la ville pour déguster des plats traditionnels de la cuisine iranienne.
Promenade dans le boulevard Chahar Bagh et sur le pont des 33 arches
Hôtel Abbasi (ou similaire)
Jour 6 : Ispahan
Le matin, visite de la place royale, la place Naqsh-e Jahan (l’image du monde), le cœur de la ville. Autour de la place, vous trouverez des commerces d’artisanat où l’on vend des peintures miniatures, des objets d’incrustation de turquoise (Firouzeh-Koubi), des objets d’émaillage (Minakari), des tissus traditionnels. La place Naqsh-e Jahan accueillaient les hommes d’affaires qui cherchaient le raffinement artistique. La place Naqsh-e Jahan était autrefois destinée au jeu de polo, il en existe toujours les poteaux.
Après les visites, nous retournons à l’hôtel et, dans l’après-midi, nous découvrons le quartier arménien historique d’Ispahan connu sous le nom de Jolfa. À Ispahan, tout est possible. La multiethnicité iranienne est un facteur important pour comprendre l’Iran d’aujourd’hui. Alors que certains des nomades vivent sur le plateau iranien depuis des siècles, d’autres groupes ethniques tels que les Turkmènes ou les adeptes d’autres religions, comme les chrétiens, sont venus en Iran pour des raisons géopolitiques et cette présence a prouvé la tolérance du pays d’accueil à l’égard d’autres ethnies et religions. Les Arméniens ont dû déménager en Iran sur les ordres directs du Shah Abbas Ier. En fait, les Arméniens de la région de Jolfa en Arménie, dans les années 1920, ont quitté leur patrie dévastée par les conflits entre les Ottomans et les Séfévides, et sont arrivés à Ispahan et ont construit leurs propres églises. Depuis, le califat arménien a commencé une nouvelle phase religieuse-sociale en Iran. Le quartier Jolfa d’Ispahan a accueilli les Arméniens et Shah Abbas, par un manuscrit signé par lui-même, leur a permis d’établir de nouveaux liens commerciaux et religieux, leur donnant une liberté soutenue directement par la cour séfévide. Les Arméniens ont ouvert une voie commerciale importante dans la capitale séfévide. En outre, le bureau du califat arménien a été centralisé principalement par la publication de nouveaux textes religieux utilisant l’invention de Gutenberg en Iran. Dans l’ensemble, Ispahan est un résumé historique des événements gérés par les Arméniens, qui vivent toujours dans le quartier de Jolfa. La beauté de l’architecture et les détails des peintures murales dans la cathédrale Vank surprennent tout voyageur.
La fin de l’après-midi est consacrée à la promenade dans le quartier de Jolfa. Asseyez-vous dans l’un des endroits typiques de la région pour boire du café ou des fameuses tisanes persanes. Pour le dîner, nous nous rendons dans un autre coin de Jolfa pour nous détendre encore plus et découvrir les différents endroits fréquentés ou gérés par les jeunes de la région.
Place Naqsh-e Jahan
Quartier de Jolfa
Dîner dans un restaurant du quartier arménien
Jour 7 : Ispahan- Natanz- Abyaneh- Kashan
Départ pour Natanz puis nous continuons le voyage le long des monts Karkas (vautour) et nous entrons ici dans une merveilleuse étape. Au fond d’une vallée se niche l’un des plus anciens villages traditionnels d’Iran <<Abyaneh>>, à 2200 mètres d’altitude. Le village, dont les origines remontent à l’époque achéménide (400 avant J.-C.), est entouré des ruines d’une forteresse sassanide de 300 après J.-C. Il est également célèbre tant pour la couleur ocre rouge de ses maisons que pour la rose dessinée sur les foulards longs des femmes du village. (La faisabilité de cette visite dépend de la saison et de la neige).
Après la visite du village, nous continuons vers Kashan. Il faut savoir que Kashan a un climat désertique et une période estivale très chaude. Les habitants ont donc inventé des maisons sur deux ou trois niveaux différents. Là où on pourrait se rafraîchir ou se réchauffer en fonction de la saison. Kashan est aussi célèbre pour la production de l’eau de rose persane de haute qualité. En fait, le voyage en Iran prend désormais son parfum original, celui des pétales de roses cultivées dans les collines du plateau central iranien. Cette belle ville, située dans une oasis de verdure, abrite toujours quelques-unes des plus belles maisons traditionnelles de la région. À Kashan, nous visiterons le hammam du Sultan Ahmad, le complexe thermal de la période safavide, doté d’un système hydraulique précis et d’un système de chauffage particulier. Chaque espace est réservé à un niveau social différent : les descendants du Prophète, les clercs, les seigneurs locaux, les nobles, les marchands de bazar et les agriculteurs.
Après la visite du Hammam et une petite pause, nous nous rendons au bazar populaire et animé de Kashan qui a conservé son style typiquement iranien et oriental. En fait, Timche Amin al-Dowleh est l’une des sections les plus élégantes du bazar de Kashan, où le bassin central est entourée de célèbres boutiques d’antiquités et de tapis de la ville. En outre, toujours autour de du bassin, il y a un café typique où l’on peut prendre un thé et contempler tranquillement les mouvements quotidiens des gens. Retour à l’hôtel pour passer une nuit tranquille.
Village d’Abyaneh
Hammam du Sultan Ahmad
Une tasse de thé dans le charmant bazar de Kashan
Dîner et nuit à l’hôtel Ameri ou Manuochehri (ou similaire)
Jour 8 : Kashan- Qom- Téhéran
À Kashan, il y a le jardin Fin, l’un des jardins iraniens les plus célèbres que l’on peut visiter lors d’un voyage en Iran. Ce jardin a été conçu par Shah Abbas 1er comme paysage terrestre du paradis. Le concept du jardin persan n’attire l’âme que lorsque le voyageur écoute la mélodie de l’eau de source, qui s’écoule dans différents canaux. Aujourd’hui encore, le bassin central, appelé « Shotor Galou » (gorge de chameau), est responsable de la distribution de l’eau à tous les autres canaux en respectant le principe de « vases communicants ». En 1600, le jardin persan en Iran est devenu particulièrement important parce que Shah Abbas 1er l’a choisi comme un lieu idéal pour le couronnement royal et c’est quand il est monté sur le trône. Mais deux siècles plus tard, les rois qadjars ont également choisi le jardin persan Fin comme le centre opérationnel de la cour. Au milieu de la verdure du jardin Fin, seuls les cyprès et les platanes peuvent expliquer la symétrie et l’élégance du jardin persan. Des peintures murales extraordinaires de l’époque qadjar nous aident à découvrir les secrets du jardin Fin où le grand vizir réformiste, Amir Kabir, a été exécuté. Nous visiterons aussi l’école-mosquée Agha Bozorg, un intéressant complexe de deux étages qui sert toujours d’école coranique et de mosquée.
Après les visites, nous nous rendons dans une autre maison historique de la ville pour observer les détails de l’architecture appelée bioclimatique et déguster quelques délices de la région. Après un court arrêt et un thé à l’eau de rose, nous partons pour Qom, l’une des villes saintes de l’Iran, dominée par un sanctuaire dédié à Hazrat-e Masumeh. Fatima Masumeh « Innocente » était la fille du septième imam Musa ibn Ja’far et la sœur d’Ali ibn Musa al-Reza, huitième imam des chiites et descendante du prophète. Hazrat-e Masumeh est née, en 789 après JC., dans la ville de Médine. En 816, quand elle se rendait à Marv pour rendre visite à son frère, elle serait tombée malade (ou blessée lors du pillage de la caravane). Lorsque la caravane qui la transportait est arrivée à Saveh, elle a été transportée à Qom où elle est décédée à l’âge de 27 ans. Des milliers de chiites du Moyen-Orient se rendent chaque année en Iran, se consacrant aux rituels de pèlerinage dans les sanctuaires des saints. Dans le complexe du sanctuaire de Hazrat-e Masumeh, il est autorisé aux musulmans d’avoir accès à la chambre funéraire.
Retour vers Téhéran sous la couleur rouge du coucher de soleil. On a l’impression que le voyage en Iran vient de commencer. Vous aviez, à peine, commencé à connaître l’Iran et les Iraniens et c’est déjà l’heure de partir. Mais vos bagages ne ressemblent plus au moment d’arrivée, ils sont maintenant pleins d’émotions, d’enthousiasme et de connaissance de la culture iranienne. Certains voyageurs pensent à organiser des souvenirs : des pistaches, des tissus traditionnels, des pierres turquoises. Ils s’inquiètent des frais de la surcharge de leurs bagages. On pourrait tout mettre dans nos bagages sauf une chose : l’hospitalité des personnes que nous avons croisées dans les marchés, les sites historiques ou les restaurants. Cette image est gravée dans les cœurs et est un souvenir éternel que le voyageur emporte avec lui partout où il va, et sera une bonne motivation pour un deuxième voyage en Iran.
Le voyage se poursuit jusqu’à l’aéroport. Dîner et court repos à l’hôtel Ibis de l’aéroport.
Mosquée Agha Bozorg
Jardin Fin
Déjeuner dans la maison historique Abbassian (ou similaire)
Visite de Qom
Hôtel IBIS
Jour 9 : Retour chez vous
Transfert à l’aéroport international Imam Khomeini pour prendre le vol vers votre destination.
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