Kish

L’une des îles du golfe Persique qui était sous la domination des Iraniens depuis les Achéménides. La position stratégique de cette île, fait d’elle depuis l’antiquité, un centre commercial très important et à partir de l’an 1982, Kish est une zone hors taxes, ce qui l’a rendue le paradis des consommateurs. La culture des perles, la pêche, l’élevage, la navigation et le commerce sont des métiers traditionnels des habitants de Kish. Les lois de la République islamique d’Iran sont appliquées avec plus de souplesse dans la zone franche de Kish, ce qui a permis l’augmentation du tourisme étranger et du commerce international sur l’île. Le seul point à retenir est le fait que les plages ne permettent pas aux hommes et aux femmes de nager ensemble. L’alcool y reste cependant illégal, comme dans le reste du pays.

Le mont Damavand, « le volcan éteint », l’un des symboles de l’Iran, est situé au nord-est de Téhéran, dans la chaîne de l’Alborz. Son sommet aux neiges éternelles s’élève à 5 671 m. d’altitude. Son cône volcanique, de forme similaire à celle du mont Fuji, figure sur les billets de 10 000 Rial et des bouteilles d’eau minérale. Par temps clair et sans pollution, Damavand peut être vu depuis l’avion en arrivant à Téhéran.

Sarein est connu pour ses sources thermales. La population compte environ 8000 habitants et dépasse les 20000 en été en raison des nombreux touristes qui y vont ici en raison de son climat agréable.

Les Iraniens ont longtemps montré un grand intérêt pour l’aspect thérapeutique des eaux chaudes naturelles. En plus des rois qui ont construit des centres de loisirs au bord des sources, ces sources thermales ont toujours eu de la valeur pour les Iraniens. Selon les croyances populaires, ces sources sont protégées des forces divines et ont donc un pouvoir surnaturel et peuvent guérir tous les maux ; physiques ou psychiques. De plus, de grands savants iraniens, dont Avicenne, s’intéressaient à la nature et aux vertus médicales des eaux thermales.

Shiraz

Situé dans le sud de l’Iran, Shiraz est souvent considéré comme la capitale culturelle et artistique de l’Iran. C’est la ville des poètes et des grands philosophes des 13e et 14e siècles, tels que Saadi et Hafez dont les tombeaux ont été abrités dans la belle Shiraz. Sous la dynastie Zand, de 1750 à 1794, Shiraz était la capitale de l’Iran avant que la capitale ne soit transférée à Téhéran par les Qajars.

Masouleh

A une centaine de kilomètres de Lahijan, en passant par Fuman, un séjour dans le village de Masouleh sera une incroyable découverte. Un moment hors du temps, des paysages fascinants et une atmosphère conviviale et tranquille. La route passe par Fuman, célèbre pour son « Koloucheh », un gâteau rond en forme de crêpe fourré aux noix et à la cannelle. Après une pause gourmande, fortement recommandée, une montée vers Masouleh. Alors que les virages en épingle à cheveux se resserrent, la pente descend encore plus, les premières maisons de couleur crème apparaissent. Entre les maisons, de petites rues piétonnes mènent au bazar du village. Le village compte près de 800 habitants. Ses pittoresques maisons en brique aux tons chauds, construites comme une terrasse à flanc de montagne, sont assez typiques avec leurs toits plats, dont certains servent de lieux publics. Aujourd’hui, la ville accueille de nombreux touristes locaux et offre un bon nombre de boutiques et de restaurants. Se promener dans les rues étroites de Masouleh, se perdre dans le village, goûter à des spécialités du village et acheter des articles en bois.

Ardabil

Province du nord-ouest de l’Iran, à un climat montagneux, est une région au passé historique très riche.

Ardabil possède un charmant bazar voûté, un mausolée magnifique et un emplacement agréable. Une étape de charme, de verdure et d’histoire, près de la mer Caspienne et de l’Azerbaïdjan. La ville est connue pour ses tissus et ses tapis en soie. Capitale de la province du même nom, Ardabil a été construit sur les pentes montagneuses du mont Sabalan au cœur d’un plateau situé à 1310 mètres d’altitude. À moins de cent kilomètres de l’Azerbaïdjan, Ardabil nous permet de nous immerger dans la culture azérie.

Téhéran

Téhéran, la capitale iranienne, située au pied de la montagne Alborz, est une région montagneuse où résident de nombreux monuments historiques notamment de l’époque Qadjar. Il faut indiquer qu’au fur et à mesure la ville s’est modernisée et il reste peu de son passé. Certes, plusieurs quartiers anciens de la ville ont été déplacés par des bâtiments et les autoroutes, mais il existe toujours les endroits touristiques à visiter, dont « Le jardin et le Palais Golestan », « Le jardin Ferdows », « l’édifice de Shams-ol-Emareh », « Le Grand Bazar », etc.

Tabriz

Tabriz a un rôle fondamental dans l’histoire moderne de l’Iran car c’est ici, sur cette terre, que la phase initiale de l’une des plus importantes révolutions iraniennes est née : la révolution constitutionnelle. Le cœur battant de l’histoire de cette terre était sans aucun doute Tabriz, situé au nord-ouest de l’Iran. Tabriz, la capitale de la province de l’Azerbaïdjan oriental, est aujourd’hui l’une des plus importantes métropoles du pays et un important centre de l’industrie des carreaux, des tracteurs, du textile et du tapis. Elle est également réputée pour la production des fruits secs. La fondation de cette ville historique remonte à 1500 avant J.-C., mais en raison de forts tremblements de terre, peu de bâtiments historiques sont restés debout. En 2012, Tabriz a été choisi comme la plus belle ville de l’Iran et a été nommée capitale du tourisme des pays islamiques en 2018. Tabriz a été la capitale de l’Iran pendant plusieurs dynasties telles qu’Ilkhanide, Qara Qoyunlu et Safavide. De plus, elle était la résidence de la famille royale et du prince héritier pendant la dynastie Qadjar.Troisième grande ville iranienne, Tabriz est la capitale de l’Azerbaïdjan oriental. L’antiquité de cette ville est méconnue, mais on suppose que les Sassanides et même les dynasties plus anciennes l’ont bâtie.

Hamadan

Les Mèdes, d’origine indo-européenne se sont établis sur le plateau iranien, l’Iran actuel. À cette époque, il y avait de nombreuses petites principautés et de différents groupes linguistiques et ethniques : les Gutis, les Lullubis, les Kassites. Plus tard, au 8ème siècle avant JC, le rôle des Mèdes augmenta considérablement. Et, enfin, au septième siècle, l’ensemble de l’ouest de l’Iran et certains territoires voisins ont été attribués au pouvoir des Mèdes. Le point central de la politique des Mèdes était sans aucun doute la région du nord-ouest, dont le centre était la célèbre cité d’Ecbatane ou Hamadan. Le nom de la capitale des mèdes apparaît dans l’inscription de Darius I à Bisotun sous le nom d’Hegmataneh, et est transmis par Hérodote et d’autres auteurs comme Ecbatane. Lorsque les Mèdes ont été soumis aux Perses et accueillis dans le nouvel empire, ils occuperont des positions de pouvoir importantes, à tel point que les Grecs les confondaient avec les Perses eux-mêmes.

Abyaneh

L’Iran n’est pas seulement la terre de Persépolis, de mosquées ou de bazars, mais aussi de beaux villages et de paysages magnifiques du Moyen-Orient.  Pour découvrir une autre facette de l’Iran, il faut voir la couleur des villes et des villages comme Masouleh, Palangan et Abyaneh.