Téhéran
Azadi Tower

Téhéran

Téhéran, la capitale iranienne, située au pied de la montagne Alborz, est une région montagneuse où résident de nombreux monuments historiques notamment de l’époque Qadjar. Il faut indiquer qu’au fur et à mesure la ville s’est modernisée et il reste peu de son passé. Certes, plusieurs quartiers anciens de la ville ont été déplacés par des bâtiments et les autoroutes, mais il existe toujours les endroits touristiques à visiter, dont « Le jardin et le Palais Golestan », « Le jardin Ferdows », « l’édifice de Shams-ol-Emareh », « Le Grand Bazar », etc.

N’oublions pas les avenues principales de Téhéran, qui ont une importance historique et structurelle ; l’avenue Vali-e Asr reliant le palais Saadabad au nord à la gare principale au sud, ainsi que l’avenue Enqelab et Shariati.

Téhéran est une pierre angulaire de l’histoire moderne car elle offre ses musées extraordinaires aux voyageurs, comme le Musée des Joyaux de la Couronne, qui présente la collection la plus importante au monde. Ces dernières années, les avancées artistiques, les interventions architecturales et la renaissance de nombreux cafés de style traditionnel ont fait de Téhéran un labyrinthe fascinant, qui émerveille les voyageurs partout dans la ville.

Téhéran lui-même peut être considéré comme un pays à découvrir. Chaque quartier et chaque rue peut révéler de nombreuses surprises même aux habitants de la ville. C’est presque impossible de vivre à Téhéran et de la connaître à cent pour cent. Cependant, il existe des lieux, selon les classes sociales, qui peuvent être fréquentés par les habitants de Téhéran. C’est-à-dire que Téhéran est bien divisé sur la base des classes sociales ; ce n’est pas absolu mais cela peut donner une idée. Pour mieux comprendre cette différence il suffit de savoir que Téhéran est divisé en trois parties :la partie nord est proche des montagnes où vit la classe supérieure ; Niavaran, Velenjak, Darband, Elahiyeh en font partie. La zone centrale accueille plus ou moins la classe moyenne et est surtout la partie idéale pour les bureaux et les administrations ; Haft-e Tir, Iran Shahr, Karim Khan et Meidan-e Vali Asr en font partie. La partie sud et aussi la partie orientale de la capitale pourrait être considérée comme la zone la plus populaire habitée par la classe ouvrière ; Shush, Qazvin, Narmak et Imam Hossein en font partie. Cette idée générale peut vous aider à mieux comprendre Téhéran, car les restaurants, les cinémas, les théâtres et les cafés peuvent différer selon les zones dans lesquelles ils se trouvent.

Le palais de Niavaran a été le témoin d’événements relatés dans les textes historiques, la tentative de modernisation de la Perse ancienne, qui s’est terminée de façon dramatique, en raison de nombreuses erreurs fatales du Shah. Le palais était le dernier refuge du Shah de Perse avant de fuir le pays : en parcourant les couloirs et les chambres de la résidence, nous découvrirons les vêtements et les objets laissés par le Shah et sa famille avant de quitter l’Iran. Ce palais représente, en quelques mots, un ensemble de faits historiques et d’objets anciens qui peuvent nous raconter une partie de l’histoire moderne de l’Iran avant la révolution islamique. Parmi les objets exposés figurent les certificats de pilotage du fils de Mohammad Reza Shah, les cadeaux offerts aux fils du Shah, le fragment de lune que Nixon a offert au Shah lors d’une visite officielle. Un tableau de la reine, Farah Diba, souriante en regardant son fils, Reza, en combinaison pilote, grimper à un arbre.

Le pont Tabiat est une passerelle piétonne, construite sur l’une des principales autoroutes de Téhéran et relie les deux collines verdoyantes de la ville (deux parcs publics). Le pont a été conçu par une Iranienne de 26 ans, “Leila Araghian”. Depuis son ouverture en 2014, le pont a remporté de nombreux prix internationaux. Leila, elle-même, a dit qu’elle l’avait conçu dans le but de rapprocher les gens.

Le musée archéologique de l’Iran expose l’histoire, l’art et la culture à travers des découvertes archéologiques du sixième millénaire avant JC jusqu’à la période islamique, le septième siècle après JC. Il y a une merveilleuse collection de céramiques, de poteries et de bronze dans ce musée et en plus, chaque semestre, une exposition temporaire est organisée avec les objets archéologiques les plus précieux, empruntés à d’autres musées tels que Venise, Berlin, etc.

Le Musée des Joyaux de la Couronne (ouvert uniquement du samedi au mardi) se situe dans un grand coffre-fort avec une porte de 25 cm d’épaisseur au sous-sol de la banque centrale iranienne. Le musée abrite des bijoux royaux, des pierres précieuses, un globe serti de pierreries, une variété de diadème, les couronnes de la dynastie Pahlavi et Qajar, et le plus grand diamant rose du monde, Darya-e Nour (182 carats). Ce diamant est un symbole de la victoire que Nader Shah a rapportée de l’Inde en 1739, après ses conquêtes réussies.

Le palais du Golestan, situé près du Grand Bazar de Téhéran, est un complexe remarquable qui trouve ses racines au 16ème siècle, lorsque Téhéran s’est lentement transformé d’un simple village en une véritable ville. Golestan signifie “jardin des fleurs” un exemple clair des jardins persans. L’histoire iranienne moderne est tellement redevable à cette collection que Mohammad Reza Pahlavi y a couronné en annonçant qu’il était le successeur de Cyrus le Grand. Ensuite, nous visitons l’entrée du Grand Bazar de Téhéran, où ils vendent “cuits et crus” et, comme affirme le proverbe persan, on peut tout acheter au bazar, du lait de poule à l’âme d’un homme !

Le Palais Sa’dabad, transformé actuellement en musée, est situé au nord de Téhéran, dans un quartier éponyme. Le complexe Sa’dabad, fondé par les Qadjars, fut réaménagé par les Pahlavis dès les années 1920, qui en firent leur résidence estivale.

Ce complexe est composé de 18 villas luxueuses à l’occidentale dont 9 sont devenues musées.

Le plus majestueux et ancien de tous ces palais, est le Palais Vert, construit par Reza Shah, le fondateur de la dynastie pahlavi. La façade de ce palais est du marbre vert, du vient le nom de cette demeure royale.

Le palais du dernier roi d’Iran, Mohammad Reza Pahlavi, est le Palais Blanc qui est le plus grand des palais de ce complexe. Ce palais doit son nom à la couleur blanche de sa façade. Cette demeure est de deux étages, à un ameublement européen. Le Palais Blanc est décoré des tableaux, tapis, sculptures et des céramiques.

Le Musée d’art contemporain a été fermé en 1979 et n’a rouvert ses portes qu’après la révolution islamique. Dans sa nouvelle phase, certaines œuvres ont été déplacées parce que l’art contemporain occidental était considéré comme dépravé et que de nombreuses œuvres inestimables ont été mises dans le sous-sol du musée (non ouvert au public).  Malgré cela, en 2015, de nombreuses œuvres ont été réexposées pour la première fois depuis près de 40 ans. Parmi ces œuvres, on peut notamment citer la fresque de Jackson Pollock “Sur le sol rouge indien” considérée par de nombreux critiques d’art comme la meilleure œuvre de l’artiste.

Curiosités à découvrir :

Café Tehroon

Parc Honarmandan

Café Naderi

Parc Laleh

Parc Jamshidiyeh

Place et bazar de Tajrish

Théâtre Shar et les cafés de la région

Centre commercial Palladium

Jardin de Ferdows et le musée du cinéma

Bar à jus de fruits et smoothies Alibaba

Magasin des fruits secs et des fruits à coque, Tavazo

Cuisine de rue, 30 Tir

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