Kermanshah
The most beautiful cities in Iran, kermanshah

Kermanshah

Capitale de la province du même nom, construit à 1 420 m d’altitude sur les pentes du massif du Kuh-e Sefid. Bénéficiant d’un climat continental très modéré, la température moyenne ne dépasse généralement pas les 22°C pendant les mois les plus chauds. Deux sites principaux mettent en lumière l’histoire de Kermanshah : Bisotun et Taq-e Bostan. Située à la frontière du Kurdistan iranien et de l’Irak, la région occupe une position stratégique. Sur le plan économique, Kermanshah est un centre commercial important dans l’ouest du pays, axé sur l’agriculture et l’industrie. La région est un important producteur de blé, de légumes et de fruits, et regroupe également des usines agroalimentaires (sucre, huile, farine), des cimenteries et des usines textiles.

Attractions

Tekyeh Moaven al-Molk est l’un des monuments élégants et magnifiques de la période Qajar. Tekyeh est devenu le lieu de célébration des cérémonies religieuses et est divisé en trois sections : Hosseiniyeh, Zeinabiyeh et Abbasiyeh.

Pour atteindre Hosseiniyeh, il faut descendre 17 marches car cette structure a été placée à six mètres au-dessous du niveau de la rue. Suivant la tradition de la construction de Hosseiniyeh en Iran, Hosseiniyeh possède une petite cour entourée de plusieurs pièces et décorée d’arcades aveugles.

Abbasiyeh comprend une cour et un bâtiment de deux étages sur le côté est. Ses murs ont été décorés de carreaux sur lesquels sont présentées des scènes de l’entrée de Joseph dans la ville de Cana.

Zeinabieh, en revanche, abrite le tombeau de Moaven al-Molk.

Tekyeh Moaven al-Molk est en effet reconnu pour ses carreaux artistiques. Réalisé avec différentes techniques telles que le relief, le demi relief, avec des couleurs naturelles. Le point important du bâtiment est la composition des carreaux qui racontent des histoires religieuses et montrent également les personnages célèbres de l’histoire iranienne. Les images gravées sur les carreaux comprennent des scènes des guerres de Mahomet contre les infidèles, des batailles d’Ali (le premier imam des chiites), des événements de Karbala (la guerre au cours de laquelle le troisième imam des chiites “Imam Hossein” a été tué) et des images d’anciens rois iraniens comme les rois achéménides. Les images de Persépolis sont les seules de leur genre.

Taq-e Bostan. Après la chute des Parthes, les Sassanides reprirent le pouvoir en renouvelant un nouvel empire perse : l’Empire sassanide. Le nom sassanide identifie la dynastie qui a régné sur la Perse entre la domination des Parthes et la conquête islamique en 636 après JC. Le terme sassanide dérive de Sassan, qui était prêtre du temple d’Anahita – la déesse de l’eau – à Istakhr, une ville de Fars, qui était à l’époque un royaume de l’Empire parthe. Babak, son fils, gouverneur de la ville, profitant de la guerre de succession entre les prétendants au trône de l’empire au début du troisième siècle, se révolta et se proclama roi de Perse. Ardashir I, également connu sous le nom d’Artaxerxès par les grécophones, a vaincu l’armée parthe et a ainsi conquis les provinces iraniennes et mésopotamiennes restantes et a été couronné Shahan Shah (roi des rois) à Ctésiphon en 226 après JC. Taq-e Bostan est le seul endroit où l’on peut en apprendre davantage sur les détails d’un bas-relief de la période sassanide représentant la succession du pouvoir avec la présence des personnages très pertinents tels que Mitra et Anahita. Le plus grand bas-relief, sous la plus grande arche, représente la scène de la chasse royale par excellence où les détails de chasse abondent comme s’il s’agissait d’un livre illustré.

Bisotun ou Behistun est situé sur l’ancienne route marchande qui relie le plateau iranien à la Mésopotamie et possède des vestiges de la période de la préhistoire à la période médiévale, achéménide, sassanide et ilkhanide. Le monument principal de ce site archéologique est un bas-relief et une inscription cunéiforme commandés par Darius le Grand, lorsqu’il monta sur le trône de l’Empire perse en 521 av. Ce bas-relief représente Darius tenant un arc, symbole de sa souveraineté, et écrasant le buste d’un homme couché sur le dos devant lui. Selon la légende, ce personnage serait Geomat, le magicien du temple, qui prétendait être le roi du trône dont l’assassinat a permis à Darius de prendre le pouvoir. En dessous et autour du bas-relief, environ 1 200 lignes d’inscriptions retracent l’histoire des batailles que Darius a dû mener en 521-520 av. J.-C., contre les gouverneurs qui tentaient de diviser l’empire fondé par Cyrus le Grand. Le texte de Bisotun est écrit en trois langues. Le plus ancien est un texte élamite faisant référence aux légendes décrivant le roi et les rébellions. Il est suivi d’une version babylonienne de légendes similaires. La dernière partie de l’inscription est particulièrement importante, car c’est là que Darius a introduit pour la première fois l’ancienne version persane de sa « Res gestae ». C’est la seule inscription monumentale achéménide connue sur la refondation de l’Empire par Darius I. Elle témoigne également des influences mutuelles dans le développement de l’art et de l’écriture monumentaux dans la région de l’Empire perse.

Maison de Khajeh Barookh est une maison historique à Kermanshah. Le propriétaire de la maison était Khajeh Barookh, un des marchands juifs de Kermanshah et cette maison a été construite à l’époque de Nassereddine Shah. Elle est située dans le quartier juif appelé Feyzabad et est maintenant utilisée comme maison des artistes à Kermanshah.

Mosquée Jameh de Shafei située dans la ville de Kermanshah, était autrefois le lieu de pèlerinage de la ville, menant à la place Javanshir d’un côté et au bazar Tarikeh de l’autre. Construite par un couple de bienfaiteurs sunnites, la mosquée est en quelque sorte inspirée du style des mosquées turques. Lancée en 1945, cette attraction religieuse jouit d’un statut privilégié dans le pays, car la majorité des musulmans chiites respectent les sunnites et les autres religions divines. La belle mosquée met en valeur l’architecture élégante typique des mosquées islamiques. Les arcs et les piliers complexes attirent le regard au premier coup d’œil. Les plafonds sont décorés de façon impressionnante avec des motifs floraux. Lorsque vous levez les yeux, vous pouvez instinctivement admirer le charme et la splendeur d’un art unique. La mosquée présente également de délicates œuvres en stuc ornées de versets du Saint Coran. Dans la salle de prière principale, on peut voir des fenêtres cintrées qui laissent entrer la lumière du soleil pendant la journée.

Bazar de Kermanshah, est situé près de la mosquée Shafeie. Étant le principal centre commercial de la ville.  Le bazar avec ses allées labyrinthiques, sa belle architecture et ses nombreux produits locaux, y compris les friandises typiques faites avec de la farine de riz, émerveille les visiteurs.

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