Bandar Abbas

Bandar Abbas

Bandar Abbas est une ville portuaire et la capitale de la province de Hormozgan, sur la côte sud de l’Iran. La ville surplombe le golfe Persique et occupe une position stratégique sur le détroit d’Ormuz. Les premières traces de Bandar Abbas remontent au règne de Darius le Grand (entre 522 et 486). Le commandant de Darius, Silacus, s’est embarqué de Bandar Abbas vers l’Inde et la mer Rouge. Pendant la conquête de l’empire perse par Alexandre, Bandar Abbas était connu sous le nom d’Hormirzad.

Attractions

Ancien quartier de Suru est situé dans la partie centrale du comté de Bandar Abbas, dans la province d’Hormozgan. De nombreuses pièces de monnaie de l’époque sassanide, Safavide et Qajar y ont été découvertes et sont aujourd’hui conservées au musée de Bandar Abbas. Un nombre total de 64 pièces d’or fabriquées par Moluk Hormoz et Jerun ont été découvertes dans le village de Godo en 1925. Dans la partie nord du quartier de Suru, il y avait des bosquets qui, il n’y a pas si longtemps, comprenaient des milliers de dattiers et d’autres arbres tels que le mesquite, le tamaris et l’euphorbe. Les habitants de Suru passent 3 mois dans ces bosquets en été. Le quartier historique de Suru, avec une superficie de 87 hectares, est le deuxième historique de Bandar Abbas.

Grotte de sel de Khersin. Il existe un dôme de sel à 3 kilomètres du côté nord-ouest de Siahou. Sa partie principale est faite de sel qui abrite de longues grottes de sel. Les formes de dissolution du sel ont créé des formes somptueuses dans le dôme. Le dôme de sel de Khersin Siahou est surtout célèbre pour sa cascade de sel et ses énormes colonnes de sel ; des caractéristiques uniques par rapport aux autres dômes de sel de la province.

Berkeh Haye Baran est un complexe qui comprend cinq réservoirs d’eau liés à l’époque des Safavides avec des dômes merveilleux qui étaient faits de pierre et de mortier. Les lacs ont quatre ouvertures principales pour l’exploitation de l’eau. Les réservoirs d’eau douce de Bandar Abbas auraient été alimentés par ces lacs dans le passé, où il existait autrefois un purificateur d’eau qui aurait affiné l’eau du lac et celle du réservoir.

Temple hindou est l’un des monuments historiques remarquables de Bandar Abbas, situé dans la rue Imam Khomeini, en face du marché. Le bâtiment a été construit en 1892, sous le règne de Mohammad Hassan Khan, le souverain de Bandar Abbas à l’époque. Il a fait construire le temple grâce à des offrandes d’hindous recueillies par les marchands indiens.  Le bâtiment se compose principalement d’une salle carrée centrale au-dessus de laquelle se trouve un dôme. Le style architectural de ce dôme le distingue non seulement des bâtiments situés sur les côtes du golfe Persique, mais aussi de ceux de tout l’Iran. La conception de ce monument est entièrement inspirée de l’architecture indienne.

Musée anthropologique de Bandar Abbas est situé dans l’ancien temple hindou de cette ville. Ici sont exposés les vestiges des anciennes civilisations des îles côtières et environnantes. De plus, dans ce musée, vous pouvez voir des objets anciens tels que des vêtements locaux et des outils utilisés autrefois pour l’artisanat. De vieilles pièces de monnaie et des reliques découvertes dans la colline de « Suru » sont également exposées ici.

Palais Kolah Farangi est situé dans la partie centrale du comté de Bandar-e Abbas et est l’une des attractions de la province d’Hormozgan dans le sud de l’Iran.

Kolah Farangi est le bâtiment le plus ancien de la ville datant de l’époque Safavide. Ce palais est situé près du vieux port de Bandar Abbas. Comme ce manoir a été influencé par l’architecture européenne, il est connu sous le nom de Kolah Farangi, « Châpeau étranger », tout comme de nombreux autres palais de l’époque Qajar.

Cérémonie de Zaar est un rituel anthropologique typique des villages du Golfe Persique. On croit que les vents de Zaar viennent d’Ethiopie. Les « Hawa » sont les personnes touchées par un de ces vents. Ce sont, pour ainsi dire, des vents mauvais qui sont possédés par une personne, qui doit ensuite s’en libérer en accomplissant un rituel spécial appelé Zaar. La personne possédée ou le patient doit rencontrer Baba ou Mama Zaar, c’est-à-dire papa ou maman l’exorciste. Cette cérémonie ne pouvait avoir lieu qu’un mardi soir. (Il n’y a pas de date précise et la cérémonie a lieu lorsque le patient demande à être libéré par l’exorciste).

Avant la cérémonie, les hommes et les femmes s’habillent, se coiffent et utilisent généreusement des parfums spéciaux, puis allument de l’encens.  On prépare d’abord une tige spéciale pour le patient, que Baba Zaar garde sous surveillance stricte et à l’abri des regards des autres pendant une semaine. Pendant ce temps, si le patient est un homme, il lui est interdit de poser les yeux sur un chien, une poule ou une femme (si le patient est une femme, c’est le contraire). Pendant cette semaine, le bâton est frotté sur le corps du patient et on lui donne une sorte de médicament à boire, tandis que des hommes et des femmes à la peau sombre et à la bonne voix jouent du tambour et dansent. Avant le début de la cérémonie, un banquet est organisé avec des aliments variés, des herbes parfumées et parfois même du sang. Le patient est obligé de boire du sang, sinon le vent ne parle pas ! Pendant la danse, le patient se déplace avec des mouvements rythmés et entre progressivement dans des hallucinations. Maintenant, seul Baba Zaar peut le contacter ou plutôt lui parler, qui supplie Zaar de soulager le patient. Ensuite, le patient est obligé de se tenir propre, de porter des vêtements blancs, d’éviter strictement l’alcool et de ne commettre aucun péché, sinon il serait à nouveau possédé par Zaar.