Jahrom
Jahrom est une ville de la province de Fars, dans le sud de l’Iran. Jahrom est situé à 170 kilomètres au sud-est de Shiraz, la capitale de la province de Fars. De nombreuses plantes tropicales et subtropicales sont cultivées à Jahrom (c’est-à-dire le palmier-dattier, les agrumes et le blé). Le nom de Jahrom peut être traduit littéralement par « endroit chaud », ce qui explique les températures dans la région. Mais une étymologie plus satisfaisante interprète le nom comme un « lieu vert ». L’histoire de Jahrom remonte à environ 2500 ans, lorsque les Achéménides ont fondé l’Empire perse.
Grotte de Sang Tarashan
La grotte de Sang Shekanan à Jahrom, connue par les locaux sous le nom de « Sang Eshkan », est la plus grande grotte faite-main d’Iran et du Moyen-Orient. C’est en fait l’une des plus grandes et des plus belles grottes artificielles de la région. La grotte de Sang Eshkan est constituée de plusieurs ouvertures et colonnes que l’on peut voir sous forme de portiques transversaux.
Les arcades sont réalisés grâce à l’extraction de pierres calcaires et dolomitiques. La plupart d’entre eux se présentent sous la forme d’un tunnel. On peut donc dire qu’il n’existe pas de grotte plus grande que Sang Tarashan avec les mêmes caractéristiques : arcades, colonnes et ouvertures.
Les pierres extraites et transportées de la grotte ont été utilisées pour les travaux décoratifs, les façades et les portails des bâtiments, les fenêtres en treillis, les pierres tombales, les statuettes et les vases en pierre. Le portail du sanctuaire de Shah Cheragh, la mosquée Jameh d’Atigh à Shiraz, le jardin d’Eram sont quelques exemples des endroits où ces pierres ont été utilisées.
Les vestiges de la route des épices
Dans la ville de Jahrom, il y a des vestiges d’une route historique vieille de 400 ans, que les locaux appellent la « route des épices ». Elle a été construite à l’époque Safavide à Bandar Abbas et a traversé les villes de Lar et de de Jahrom pour ensuite atteindre Ispahan. Dans les environs de cette route, près du village de Chah Talkh, il y a quatre réservoirs d’eau et deux caravansérails, mais à partir de là, la route devient montagneuse.
Dans le passé, les marchands et les gens apportaient des produits tels que des textiles et des épices de l’Inde à Bandar Abbas et de là à d’autres villes, dont Ispahan, la capitale historique des Safavides. Aujourd’hui, seulement cinq kilomètres de cette route dans la ville de Jahrom sont encore intacts et on peut voir les vestiges des monuments historiques sur le chemin.
Chardin, a traversé la route des épices et dans son récit de voyage, il mentionne le mont Alborz comme la montagne la plus dure et la plus dangereuse d’Iran et une route appropriée qui était la seule façon de traverser cette montagne.
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Temple du feu de Ghadamgah
C’est un très vieux monument, situé au sud de Jahrom, avec de nombreuses chambres donnant sur toute la ville de Jahrom et situé sur une agréable colline. Le contexte historique de ce monument n’est pas encore tout à fait clair. On dirait que les lieux appelés Ghadamgah sont considérés comme des temples d’Anahita qui étaient dédiés aux femmes pour qu’elles puissent y pratiquer leur culte.
Barbod le musicien
Au coin de Ghadamgah se trouve également la tombe de Barbod, le célèbre musicien sassanide. Barbod était l’un des musiciens célèbres et l’un des plus grands compositeurs de l’époque de Khosrow Parviz, sous le règne des Sassanides. On lui attribue l’invention des doctrines et des types spécifiques de chant iranien comme le Maghamat. Il a été l’un des meilleurs chanteurs et l’un des maîtres de la musique, ainsi que le mentor et le talentueux joueur de Oud, un instrument de la famille des luths à manche court.
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