12 Jours
Durée
Pour tous les âges
Âge
Septembre-Octobre
Dates

La ziggourat de l’Iran
“Des Élamites à Persépolis”

“Des Élamites à Persépolis” est le titre d’un voyage à la découverte de l’ancienne civilisation du plateau iranien en suivant les traces des Élamites. Vous découvrirez la ziggourat la mieux préservée du croissant fertile : la ziggourat de Chogha Zanbil, située dans le sud-ouest de l’Iran, c’est-à-dire sur le territoire que nous appelons l’Élam, qui est devenu plus tard la Perse. Le processus d’acculturation élamo-iranienne était en cours depuis plusieurs décennies, et a retrouvé son concept politique à l’époque des Achéménides. Pendant le voyage entre les moulins de Shushtar et la capitale de Darius à Suse, nous admirerons les villes les plus charmantes du pays : Téhéran, la capitale moderne du pays et puis le voyage se poursuit vers Ahwaz, Shiraz, Yazd et Ispahan. Ce sont les villes les plus historiques de l’Iran, situées dans le sud-ouest et le centre du pays. Elles représentent l’histoire des civilisations iraniennes et enrichissent le bagage culturel de tout voyageur.
Il existe peu d’endroits dans le monde qui pourrait nous donner la possibilité de visiter un temple des païens du 13ème siècle avant JC, un temple du feu des Zoroastriens et la plus belle mosquée d’Ispahan. En Iran, la culture religieuse est un point pertinent, il y a une métamorphose entre le zoroastrisme et l’islam chiite. Les étapes du changement religieux deviennent de plus en plus intéressantes car, même aujourd’hui, pendant le voyage en Iran, vous pouvez visiter les lieux de culte des grandes religions du monde : la Ziggourat de Chogha Zanbil à Suse, le Temple du feu à Yazd, la mosquée Nasir à Chiraz et la cathédrale Vank à Ispahan. Ce n’est qu’en voyageant que vous pourrez découvrir toutes ces merveilles enivrantes qui, au cours de la visite, se révèlent à vos yeux. En passant d’Ahwaz à Shiraz, de Chogha Zanbil à Persépolis, de Téhéran à Kashan, nous pouvons admirer l’histoire d’une terre pleine de beauté qui, avec son charme séduisant, raconte une réalité enchanteresse héritée de l’ancienne civilisation des Élamites.

LIEU DE DÉPART / RETOURAéroport international IKA
HEURE DE DÉPARTVeuillez arriver au moins 3 heures avant le vol.
INCLUS
Vol domestiqueHébergement
Transport localGuide professionnel
NON INCLUS
Frais d’entrée
Repas

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Jour 1 : Arrivée à Téhéran

Arrivée à Téhéran, la capitale iranienne, située au pied du mont Alborz. Accueil par le représentant de l’agence SITO travel. Transfert à l’hôtel. Nuit à l’hôtel.

 

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Jour 2 : Téhéran- Ahwaz

On commence par la visite de la capitale, la ville la plus dynamique et la plus effervescente de l’Iran. Avec une population de plus de 8 millions d’habitants, la métropole iranienne montre sa complexité dans une atmosphère chaotique comme toutes les grandes villes du monde. Cependant, Téhéran est une pierre angulaire de l’histoire moderne car elle offre ses musées extraordinaires aux voyageurs, comme le Musée des Joyaux de la Couronne, qui présente la collection la plus importante au monde. Ces dernières années, les avancées artistiques, les interventions architecturales et la renaissance de nombreux cafés de style traditionnel ont fait de Téhéran un labyrinthe fascinant, qui émerveille les voyageurs partout dans la ville.

Les visites de Téhéran :

  • Le musée national de l’Iran expose l’histoire, l’art et la culture à travers des découvertes archéologiques du sixième millénaire avant JC jusqu’à la période islamique, le septième siècle après JC. Il y a une merveilleuse collection de céramiques, de poteries et de bronze dans ce musée et en plus, chaque semestre, une exposition temporaire est organisée avec les objets archéologiques les plus précieux, empruntés à d’autres musées tels que Venise, Berlin, etc.
  • Le palais du Golestan, situé près du Grand Bazar de Téhéran, est un complexe remarquable qui trouve ses racines au 16ème siècle, lorsque Téhéran s’est lentement transformé d’un simple village en une véritable ville. Golestan signifie “jardin des fleurs”, un exemple clair des jardins persans. L’histoire iranienne moderne est tellement redevable à cette collection que Mohammad Reza Pahlavi y a couronné en annonçant qu’il était le successeur de Cyrus le Grand. Ensuite, nous visitons l’entrée du Grand Bazar de Téhéran, où ils vendent “cuits et crus” et, comme affirme le proverbe persan, on peut tout acheter au bazar, du lait de poule à l’âme d’un homme !
  • Le Musée des Joyaux de la Couronne (ouvert uniquement du samedi au mardi) se situe dans un grand coffre-fort avec une porte de 25 cm d’épaisseur au sous-sol de la banque centrale iranienne. Le musée abrite des bijoux royaux, des pierres précieuses, un globe serti de pierreries, une variété de diadème, les couronnes de la dynastie Pahlavi et Qajar, et le plus grand diamant rose du monde, Darya-e Nour (182 carats). Ce diamant est un symbole de la victoire que Nader Shah a rapportée de l’Inde en 1739, après ses conquêtes réussies.
  • Le musée du tapis est une alternative au musée des Joyaux de la Couronne.

Transfert à l’aéroport Mehrabad pour prendre le vol domestique vers Ahwaz.

Arrivée à Ahwaz, nuit à l’hôtel.

 

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Jour 3 : Ahwaz - Suse - Shushtar - Ziggourat - Ahwaz

Journée dédiée aux sites de grande importance historique et archéologique. Pour comprendre l’histoire de l’Iran, il est nécessaire de connaître la civilisation la plus ancienne du plateau iranien : l’Élam. À l’époque de la troisième dynastie d’Ur, on utilisait ce terme pour désigner une région dans l’est de la Mésopotamie. Quelques siècles plus tard (vers 1800 avant J.-C.), peu avant le règne d’Hammourabi à Babylone, le terme « Élam » est également apparu dans les titres portés par les souverains de Suse. En fait, ce terme est né pour désigner de manière générique les étrangers qui vivaient dans les montagnes à l’est des plaines mésopotamiennes au moment où son élite a pris le pouvoir dans la ville de Suse, donnant ainsi une visibilité internationale à ce qui, auparavant, était probablement limité aux vallées reculées de la chaîne du Zagros. Par la Mésopotamie, ce terme arrivera plus tard dans les livres de la Bible et de là, il représente, pour l’Europe, la seule transmission ininterrompue de l’existence de cette ancienne civilisation.

  • Ziggourat de Chogha Zanbil : la religion élamite est difficile à comprendre car la plupart des sources épigraphiques et archéologiques proviennent de la Susiana, une région qui a été fortement influencée par la culture mésopotamienne. Pour cette raison, de nombreuses divinités sumériennes et akkadiennes ont bénéficié de temples et de cultes à Suse et à Élam. Il est à noter que pendant les quatre siècles de pouvoir élamite sur l’Acropole de Suse, il y avait des temples dédiés à la fois à la divinité suso-mésopotamienne et à la divinité élamite. En fait, on pourrait peut-être dire que c’est une religion mésopotamienne, omniprésente dans la vie des Susiens. Parfois, les messagers babyloniens devaient se présenter devant le roi, voyageant sur environ 35 km au-delà de Suse, vers le sud-est, où Untash-Napirisha faisait construire un centre monumental de célébration et de cérémonie, appelé Al Untash-Napirisha “la ville de Untash-Napirisha” et aujourd’hui célèbre sous le nom moderne de Chogha Zanbil. Ce toponyme, qui signifie “le monticule de panier”, est probablement né en référence à la masse impressionnante de la terre, façonnée par les agents atmosphériques sous la forme arrondie d’un panier renversé. Cette ziggourat (105 m de côté) a quatre étages, avec un temple au sommet et une hauteur estimée à plus de 50 m, entourée de nombreux bâtiments, temples et palais, et protégée par trois murs. La ziggourat était formée par une structure massive en briques crues, renforcée par des poutres en bois, qui permettait également sa liaison avec le revêtement extérieur en briques cuites. Chaque étage de la ziggourat est utilisé pour des fonctions spécifiques : dans la partie la plus élevée du bâtiment se trouve le véritable temple “sanctum sanctorum”, avec l’autel et les statues dédiées à la divinité protectrice, auquel seul le prêtre-roi peut avait accès ; dans les étages intermédiaires se trouvent souvent les écoles d’écriture et le long des marches se trouvent les salles des prêtres ; dans la partie inférieure se trouvent les entrepôts pour stocker les marchandises à utiliser en cas de besoin, les archives pour conserver les tablettes d’argile sur lesquelles sont enregistrés les contrats ou les quantités de marchandises livrées au temple. Sur la façade extérieure de la Ziggourat, ornée de plaques à pommeaux, il existe des rangées de briques inscrites au milieu des autres non-inscrites. La même inscription existe sur toutes les briques inscrites :

« I Untash-Napirisha, fils d’Humpan-umena, roi d’Anshan et de Suse. Pour que (je) puisse prolonger ma vie, ma dynastie prospère, ne pas voir la fin ? …de ma progéniture. J’ai sculpté les briques cuites. Ici, j’ai construit ce bâtiment pour les dieux Gāl et Inshushināk et j’ai fait don de ce lieu sacré. Que mes actions, qui sont un cadeau pour les dieux Gāl et Inshushināk, soit acceptées. »

Nous continuons le voyage avec la visite du complexe des moulins à eau de Shushtar, où vous pourrez admirer les maisons, les moulins et un modèle exemplaire du système hydraulique de la période sassanide.

  • Suse, de 2400 à 1500 avant J.-C., était sous la domination mésopotamienne ou élamite et jusqu’à ce que les rois achéménides établissent leur souveraineté sur la Perse et sur tous les anciens royaumes du Proche-Orient, jusqu’en Égypte. Pour les Mésopotamiens, attirés par la richesse naturelle du plateau iranien, comme le bois, les pierres et les métaux, introuvables sur leur territoire, cette ville constituait probablement un arrêt pour expédier les marchandises vers l’est, face au territoire des É Au VIe siècle avant J.-C., sous la commande de Cyrus le Grand puis de Cambyse II, ils avaient conquis presque toutes les terres africaines et asiatiques : Mésopotamie, Syrie, Libye, Égypte, Palestine et Asie Mineure. Au début du Ve siècle avant J.-C., la Perse était gouvernée par Darius, le “Roi des rois”, dont le but n’était pas de procéder à d’autres conquêtes, mais de donner une organisation parfaite à son empire. Darius a divisé tout le territoire impérial en vingt provinces, qu’il a appelé « Satrapie », confiées à un « Satrape », c’est-à-dire un gouverneur. Le Satrape était doté de pouvoirs militaires et civils importants, mais pouvait être destitué par simple ordre du roi. À cette époque-là, il n’y avait pas de routes, sauf quelques-unes très courtes qui menaient d’une ville à son sanctuaire ou à son port. Darius, qui devait relier tout son Empire, a réalisé l’exploit extraordinaire de construire une route de 2683 km de long, « la Route Royale », qui menait de Suse, au cœur de l’Asie, à Sardes, sur la Méditerranée. Suse, d’abord avec Darius puis avec Xerxès, est devenu la capitale politique et administrative de grande importance grâce à ces routes appelées « Royales ». Suse avant Darius était la capitale de l’ancien royaume de l’Élam. En 1175 avant J.-C., le souverain Shutruk-Nahhunte a apporté un célèbre butin de l’ancienne ville de Babylone, une pierre de diorite sur laquelle était gravé le code de Hammurabi, qui a été trouvée à Shush, en Iran. Plus tard, après avoir été dévastée par le roi assyrien Assurbanipal en 646 avant J.-C., elle est devenue la résidence impériale des Perses achéménides.

Retour à Ahwaz. Dîner au restaurant et nuit à l’hôtel.

 

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Jour 4 : Ahwaz- Shiraz

Départ pour Shiraz en traversant la longue route entre Khuzestan et Fars, les deux régions qui nous permettent de visiter les anciennes ruines de la cité de Bishapur et les bas-reliefs de Tang-e Choghan. Après la chute de l’empire Parthe, les Sassanides ont pris le pouvoir en fondant un nouvel empire perse : Les Sassanides. Un empire qui a régné sur la Perse de la chute des Parthes jusqu’à l’invasion arabe en 636 après J.-C. Le terme Sassanide est dérivé de « Sassan », le prêtre du temple d’Anahita (la déesse de l’eau) à Estakhr, une ville de Fars, qui à l’époque, faisait partie de l’Empire Parthe. Babak, son fils, gouverneur de la ville, profite de la guerre de succession entre les prétendants au trône, se rebelle et se proclame roi de Perse. Ardashir 1er (Artaxerxès), qui a succédé à son père (Xerxès), étendit son règne aux provinces voisines. Artaban IV, le dernier roi parthe, décida de lui faire la guerre. Mais Ardashir ayant vaincu, a commencé à conquérir les provinces iraniennes et mésopotamiennes restantes et a été couronné Shahanshah (roi des rois) à Ctésiphon en 226 après J.-C. Son fils Shapur 1er monta sur le trône, en 241 après J.-C., et a poursuivi sa politique d’expansion avec des objectifs à l’est, vers l’Afghanistan et les steppes asiatiques, et à l’ouest, vers la Méditerranée et les frontières romaines.

Bishapur, l’ancienne capitale de l’empire sassanide, a été construite avec l’aide des soldats romains capturés lors de la bataille d’Édesse, entre l’empereur romain Valérien et le rois sassanide Shapur en 260 J.-C. Un peu plus loin de la ville de Bishapur, sur les deux rives du fleuve Chogan, nous serons surpris par les six grands bas-reliefs de la côte rocheuse où les empereurs sassanides ont sculpté leurs victoires.

Après avoir visité la ville de Bishapur et les bas-reliefs des deux côtés de la rivière, nous continuons le long de la belle route de montagne vers Shiraz.

Arrivée à Shiraz. Dîner et nuit à l’hôtel.

 

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Jour 5 : Shiraz- Persépolis

Le matin après le petit-déjeuner, nous partons à la découverte de la mosquée Nasir.

  • Le mot « Elégance » se trouve à travers les carreaux colorés dans une ambiance sacrée. Le printemps de Shiraz se reflète sur les murs, les vitraux et les carreaux de faïence. Cette mosquée est une œuvre d’art de la fin des années 1800. Également connue sous le nom de « mosquée rose», cet endroit confortable est un monde chromatique des pétales de rose, d’iris et même au-delà.
  • Le mausolée de Hafez: Grand poète du XIVe siècle et mentor soufi. La douceur de la philosophie persane est née entre les lignes des poèmes de Hafez. Ce qui immortalise ce poète, dépasse le sens de sa poésie qui mettent en évidence sa pensée soufie. La surprise se réside dans le fait que les paroles de Hafez sont liées à Bacchus et Vénus. Alors, lire le Divan de Hafez c’est se promener dans son jardin paradisiaque pour comprendre la contradiction qui existe entre un doux mouvement Stilnovo et la modernité qui se produit : cela pourrait-il sembler une poésie subversive !
  • Le complexe Vakil comprend une mosquée et un bazar, unique en Iran grâce à son architecture en briques peints et ses toits voûtés, l’air frais y circule en été aussi bien qu’en hiver.
  • Saray-e Moshir: Unique en son genre. Une cour avec des arbres, des boutiques et un bassin au milieu. Un monde de rêves qui laisse voler l’imagination.
  • Après le déjeuner, nous partons pour la visite de Persépolis, une ville sainte, construite par Darius en 524 avant JC, pour célébrer le Norouz (nouveau jour) ou le nouvel an persan (le 21 mars). Persépolis a été conquis et puis incendié par Alexandre le Grand, en représailles des ravages de Xerxès en Grèce. L’excursion à Persépolis révèlent les détails sur cette magnifique ville où Darius et Xerxès ont fait venir les meilleurs artisans, de tout l’empire perse, à travailler contre rémunération en vertu de la loi royale. Cette excursion ne vous apporte pas qu’une compréhension approfondie de l’architecture mais aussi, en visitant les bas-reliefs du palais Apadana, vous lirez un livre sur l’anthropologie. Au milieu des ruines, vous visiterez les palais majestueux qui ne s’arrêtent pas d’impressionner les voyageurs : Le palais des Cent-Colonnes où le roi recevait ses généraux, la salle d’audience (le palais Apadana), avec un plan carré de six rangées de colonnes hautes d’une vingtaine de mètres, antisismique pour pouvoir supporter le plafond pendant les chocs. Le palais est desservi par deux larges escaliers ornés des bas-reliefs exceptionnels. Les escaliers d’accès représentent les processions des Satrapes et les gardes impériaux appelés les soldats immortels.

À quelques pas du site archéologique de Persépolis, il y a un bâtiment qui sert aujourd’hui d’hôtel. Il abritait autrefois les archéologues et les chefs d’équipe qui ont travaillé entre 1930 et 1940 lors des fouilles à Persépolis. Dans les années 60 et 70, le Shah d’Iran, Mohammad Reza et son épouse, Farah Diba, ont résidé dans cet hôtel à l’occasion de la Célébration du 2500e anniversaire de la fondation de l’empire perse (le premier empire perse) fondé par Cyrus le Grand.

 Après la visite, nous retournons à l’hôtel Apadana et le soir, vous pourriez profiter pleinement de cette ambiance historique.

 

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Jour 6 : Shiraz- Naqsh-e Rostam- Pasargades- Yazd

Départ pour Yazd.  Sur le chemin, nous visiterons le site archéologique Naqsh-e Rostam, une nécropole incontournable à visiter, qui gardent toujours les tombeaux de pierre des grands rois achéménides. Il n’est pas exagéré de dire que Naqsh-e Rostam est le site le plus riche en preuves historiques, de tous les sites de l’Iran. Il y existe : un magnifique bas-relief des Elamites, 1300 avant JC, la forme particulière des tombes royales et des inscriptions en vieux persan, 400 avant JC, les documents importants de l’époque sassanide et des manuscrits en persan, 300 après JC. ! La visite d’un seul site archéologique, vous permet de contempler l’Iran de l’époque des Elamites jusqu’à la défaite de Valérien, l’empereur romain qui a combattu contre le roi Shapur.

Le voyage se poursuit avec la visite de Pasargades, première capitale de l’Empire perse fondée en 546 avant J.-C. par Cyrus le Grand. À Pasargades le vrai paradis est né, « le jardin persan ». Parmi les ruines du site, il existe trois palais royaux et un magnifique bas-relief : le palais privé de Cyrus, la salle d’audience et le tombeau de Cyrus. Pasargades était autrefois entourée de deux rivières dont, à l’aide d’un canal d’irrigation particulier, l’eau traversait le jardin persan et après être purifiée, entrait la ville.

À mi-chemin, avant d’arriver à Yazd, nous visiterons la ville d’Abarkuh : un exemple urbain particulier où les maisons sont construites en adobe (Architecture bioclimatique), un système d’isolation en été et en hiver. Le même système a été appliqué dans la construction d’une ancienne glacière qui fournissait et produisait de la glace pendant les mois les plus chauds de l’année.

Arrivée à Yazd. Dîner dans un restaurant et nuit à l’hôtel.

 

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Jour 7 : Yazd

Pour comprendre la racine de la pensée philosophique de Zarathoustra, il faut connaître ses principes fondamentaux. Le message de Zarathoustra a établi la différence entre le bien et le mal donc distinguer ce qui était bien de ce qui était mal. Le zoroastrisme existe depuis trois mille ans en Iran et c’est la première religion monothéiste au monde. Selon Zarathoustra, le seul Dieu, Ahura Mazda, créateur du monde sensible et super sensible, provoque un conflit éternel avec les forces des ténèbres, dirigé par Ahriman (l’esprit démoniaque opposé au dieu Ahura Mazda). Les disciples de Zarathoustra ont donc pour tâche de choisir entre le noir et le blanc et de contribuer, par leurs propres actions, au sauvetage du monde. Après l’arrivée de l’islam au VIIe siècle, cette religion, de l’ancien empire perse, a été abandonnée par la plupart des gens. Pendant le voyage en Iran, vous entendrez plusieurs fois le nom d’Ahura Mazda et de son « Antidium » Ahriman. Le premier signifie « Seigneur sage », caractérisé par la lumière, l’omniscience et la bonté infinie, « l’esprit bienveillant », opposé au deuxième, « l’esprit malveillant », le seigneur des ténèbres, de la violence et de la mort.

Petit déjeuner. Journée complète consacrée à la visite de la ville, l’une des plus intéressantes de l’Iran et l’ancien centre zoroastrien.

  • Atash-Kadeh – Le Temple du Feu. C’est une erreur de penser que les Zoroastriens vénèrent le feu. Avant d’aller dans le Temple du Feu, où le feu sacré brûle toujours, il faut reconnaître le Feu comme un élément sacré car, selon cette philosophie, c’est la Source de Pureté et de Lumière. Ici à Yazd, dans le Temple du Feu, cette flamme sacrée brûle depuis plus de 15 siècles et n’a jamais été éteinte. La personne en charge, Mobad, doit vider les cendres et fournir du bois pour garder le feu allumé, afin que les pratiquants puissent s’y tourner car le feu est considéré comme la source du bien.
  • Masjed JamehLa mosquée du vendredi – Les deux plus hauts minarets (de 48 mètres de haut) de l’Iran se trouvent dans cette mosquée.

Cette mosquée est non seulement célèbre pour la hauteur de se minarets, mais aussi pour son splendide portail principal, décoré de carreaux de majolique incrustés ; c’est en fait un chef-d’œuvre artistique qui propose l’une des œuvres les plus fascinantes d’Iran. Pour observer les détails de la coupe des carreaux de faïence, il suffit de s’approcher de la façade principale.

  • Centre historique et le quartier ancien de Fahadan. Yazd doit sa renommée principalement à l’architecture de la vieille ville, entièrement construite en adobe. Les monuments les plus importants du centre historique sont cependant les “tours du vent” qui surplombent les toits et qui se voient bien de loin. Pour cette raison, Yazd a également été surnommée la “ville des tours à vent”.

Ces tours, appelées « Badgir » (attrape-vent) servent à fournir la ventilation nécessaire, car les maisons n’ont pas beaucoup de fenêtres à l’extérieur. Pendant la journée, Badgir élimine l’air chaud de l’intérieur et, pendant la nuit, conduit de l’air frais de l’extérieur vers l’intérieur du bâtiment. Le système se repose sur deux principes :  la différence de pression d’air et la différence de température.

  • Le musée de l’eau. En Iran, en particulier dans les zones désertiques comme Yazd, il y avait un système d’irrigation souterrain qui alimentait les oasis en eau douce, à travers un système de canaux souterrains de vingt kilomètres de long, avec des puits d’inspection appelés “mil”, creusés artificiellement le long du chemin du canal. Ces puits verticaux garantissaient l’accès au tunnel souterrain, tant pour le prélèvement d’eau que pour faciliter les travaux d’entretien éventuels. Les canaux, en persan connu sous le nom de Kariz ou Qanat, ont été creusés en donnant l’inclinaison naturelle du sol, de sorte qu’ils transportaient l’eau vers la terre. Au long du chemin, les canaux subissaient une perte minimale d’eau par l’évaporation et l’eau potable était pure. Grâce au musée de l’eau, vous avez la possibilité de connaître les détails de cette œuvre millénaire de l’Iran.
  • Ensuite, dans le labyrinthe de la vieille ville, entouré de murs, nous pouvons visiter les exemples raffinés des maisons traditionnelles, sans entrer dans des sites tels que le mausolée de Seyed Rokn od-Din, le cénotaphe des 12 Imams, XIIe siècle, avec une inscription, en lettres coufiques, des noms des 12 imams chiites et de la, soi-disant, prison d’Alexandre.
  • Le bazar ancien de Yazd et le complexe Amir Chakhmagh.
  • Le soir, vous visiterez Zur-Khaneh, un lieu typique iranien dédié au sport traditionnel iranien. Zur-Khaneh, également connu comme la maison de force, était à l’origine une sorte d’éducation martiale pour les soldats sous l’empire perse. (La visite dépend des jours et des horaires des séances d’entraînement).

Dîner dans un restaurant. Nuit à l’hôtel.

 

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Jour 8 : Yazd- Meybod- Naein- Ispahan

Après le petit-déjeuner, départ pour Ispahan. Pour atteindre la ville d’Ispahan, il faut traverser deux villes désertiques: Naein et Meybod.

À Meybod, nous commençons par la découverte de l’extraordinaire architecture d’argile de l’est de l’Iran où nous visitons un caravansérail, un glacier. Le terme caravansérail est composé de kārwān “caravane de chameaux” et sarāy “bâtiment” indiquant un bâtiment ou un ensemble de bâtiments destinés à accueillir les voyageurs et les marchandises, à la fois comme halte sur les routes commerciales et comme point d’arrivée ou de stockage des marchandises à proximité ou à l’intérieur des villes. Le caravansérail était divisé en deux catégories sociales différentes : royale et populaire. À Meybod, Il y a aussi un complexe qui comprend un caravansérail et une glacière.

Cette construction en forme de Trullo servait surtout à la conservation de la glace pendant l’été. La production de glace a eu lieu pendant l’hiver dans les bassans à l’extérieur de la glacière. Avec sa forme conique, il protégeait le réservoir interne, qui contenait de la glace, du soleil. Le diamètre du réservoir intérieur – correspond au niveau de la porte d’entrée – atteint également 13 mètres et diminue progressivement, près de 6 mètres. La hauteur interne de la glacière du point le plus bas au point le plus haut était de 21 mètres.

Dans la ville désertique de Naein, célèbre pour ses tapis tissés à la main, nous visitons une splendide mosquée avec un minaret octogonal, une belle niche de prière « Mihrab », un qanat et l’ancien bazar charmant, tombé en désuétude aujourd’hui.

En fin de journée, nous arriverons à Ispahan, l’une des plus belles villes d’Iran. Dîner et nuit à l’hôtel.

 

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Jour 9 : Ispahan

L’étape d’Ispahan est la fleur des mille et une nuits. Cette ville est une image historique qui complète le voyage en Iran. Ce n’est pas un hasard si Ispahan a attiré l’attention de Pasolini pour tourner certaines scènes de son film sur la place Naqsh-e Jahan. Ispahan est la moitié du monde. La ville qui a vu l’épanouissement de l’architecture irano-islamique, où le bleu turquoise domine les coupoles des mosquées ainsi que le ciel au-dessus. L’ère safavide correspond au troisième empire perse, qui a restauré le pouvoir de l’Iran et a établi un nouvel Iran basé sur des relations politiques, religieuses et militaires. La présence de la cathédrale Vank, dirigée par la communauté chrétienne arménienne depuis 1605, fait de la ville d’Ispahan un exemple intéressant. Le pouvoir des Séfévides se manifeste dans l’art et alors une étape de la renaissance de la civilisation, de la culture et de l’art perses s’est épanouie sous le règne de Shah Abbas I (1629-1587). À Ispahan, le voyageur voit se réaliser son rêve de visite du Moyen-Orient. L’attrait de la renaissance, les peintures murales du palais Tchehel-Sotoun (des quarante colonnes), le magnifique toit de la salle de musique du palais Ali Qapu.

Le petit-déjeuner et puis la journée est consacrée à une promenade dans la ville et visiter les magasins d’artisanat.

Les visites du jour :

  • La place royale, la place Naqsh-e Jahan (l’image du monde), le cœur de la ville. Autour de la place, vous trouverez des commerces d’artisanat où l’on vend des peintures miniatures, des objets d’incrustation de turquoise (Firouzeh-Koubi), des objets d’émaillage (Minakari), des tissus traditionnels. La place Naqsh-e Jahan accueillait les hommes d’affaires qui cherchaient le raffinement artistique. La place Naqsh-e Jahan était autrefois destinée au jeu de polo dont il existe toujours les poteaux.
  • La mosquée de la reine ou la mosquée de Sheikh Lotfollah est un magnifique chef-d’œuvre de l’époque séfévide. Shah Abas a nommé le talentueux architecte iranien, Ali Akbar Isfahani comme chef de la construction de cette mosquée qui a duré près de 17 ans. Sur l’ordre du Shah, cette mosquée a été dédiée au père de son épouse afin que le religieux libanais puisse avoir une école coranique à Ispahan. L’architecture de cette mosquée est un peu particulière et différente des autres mosquées. Elle n’a pas de minarets, ni de cour intérieure et ni de bassin à ablutions. Pourtant, l’extraordinaire décoration intérieure et extérieure, les jeux de lumière dans le mihrab, la gloire de la calligraphie sur un fond azur et la complexité des motifs et des dessins islamiques, font de cette mosquée, la plus belle de l’Iran.
  • La mosquée du Shah, aujourd’hui connue sous le nom de la mosquée de l’Imam est la manifestation du génie de son architecte. Une fois terminé les visites de l’intérieur de la mosquée, rendez-vous au milieu de la place Naqsh-e Jahan, vous pouvez constater une grandeur inhabituelle des minarets et une déviation intelligente, volontaire et consciente pour atteindre une harmonie esthétique avec la place. La mosquée de l’Imam est un chef-d’œuvre unique dans laquelle toutes les décorations et toutes ses particules trouvent leur sens dans la symétrie géométrique. La cour intérieure est ornée d’un bassin à ablutions, entouré de quatre iwans majestueux. Amusez-vous du jeu de l’écho au moment de l’appel à la prière.
  • Ali Qapu est un palais où le Shah accueillait ses invités. Le palais Ali Qapu a six étages et une porte qui le relie à la place royale. De la place Naqsh-e Jahan, vous avez une vue sur la terrasse du palais avec ses dix-huit colonnes. Les détails qui font de ce palais un chef d’œuvre : le bassin au 5e étage, les plafonds en stuc, les matériaux et les ornements utilisés sur les murs, et enfin, des escaliers en colimaçon qui mènent à la salle de musique, enchanteresse, décorée en stuc qui représente des vases et d’autres thèmes similaires et qui, ensemble, contribuent à rendre la pièce plus acoustique.
  • Le palais Tchehel Sotoun (des quarante colonnes) est un palais royal utilisé pour les cérémonies. À quelques pas de la place, un autre magnifique jardin persan brille dans la cour de ce palais. Le palais est toujours vivant au cœur de ce magnifique jardin, comme si la vie royale n’a pas cessé d’y exister. Les peintures miniatures persanes racontent des histoires qui ouvrent une porte culturelle aux visiteurs.

Dîner dans le restaurant. Nuit à l’hôtel.

 

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Jour 10 : Ispahan

La multiethnicité iranienne est un facteur important pour comprendre l’Iran d’aujourd’hui. Alors que certains des nomades vivent sur le plateau iranien depuis des siècles, d’autres groupes ethniques tels que les Turkmènes ou les adeptes d’autres religions, comme les chrétiens, sont venus en Iran pour des raisons géopolitiques et leur présence a prouvé la tolérance du pays d’accueil à l’égard d’autres ethnies et religions. Les Arméniens ont dû déménager en Iran sur les ordres directs de Shah Abbas I. En fait, les Arméniens de la région de Jolfa en Arménie, dans les années 1920, ont quitté leur patrie dévastée par les conflits entre les Ottomans et les Séfévides, et sont arrivés à Ispahan et ont construit leurs églises. Depuis, le califat arménien a commencé une nouvelle phase religieuse-sociale en Iran. Le quartier Jolfa d’Ispahan a accueilli les Arméniens et Shah Abbas, par un manuscrit signé, leur a permis d’établir de nouveaux liens commerciaux et religieux, en leur donnant une certaine liberté soutenue directement par la cour séfévide. Les Arméniens ont ouvert une voie commerciale importante dans la capitale séfévide. En outre, le bureau du califat arménien a été centralisé principalement par la publication de nouveaux textes religieux utilisant l’invention de Gutenberg en Iran.  La beauté de l’architecture et les détails des peintures murales dans la cathédrale Vank surprennent tout voyageur.

  • La cathédrale Vank et son musée attenant racontent l’histoire d’un peuple qui a vécu en dehors de leur patrie depuis plus de 300 ans. L’Iran savait non seulement comment les accueillir mais aussi comment les protéger des conflits sociaux qui les menaçaient. Dans la cour de la cathédrale Vank, les Arméniens ont ouvert, avec un tel soin, un musée d’anthropologie où vous pouvez vous plonger dans la culture d’un pays du passé jusqu’à nos jours. Ce n’est pas la fin de l’histoire car la cathédrale Vank n’est pas la seule église à Ispahan. Chaque année, le 24 avril, les Arméniens se réunissent à la cathédrale Vank pour commémorer les victimes du génocide arménien en 1915. Dès que vous entrez dans la très élégante cour de la cathédrale de Vank, en descendant les escaliers de l’entrée principale, vous pouvez voir l’un des plus importants monuments du peuple arménien, dédié aux personnes qui ont perdu la vie lors de cette grande tragédie.
  • S’installer à Ispahan signifie être surpris et enrichi par la culture locale. Pour aller du quartier Jolfa à la grande mosquée de vendredi d’Ispahan, il faut traverser la rivière Zayandeh Rud. C’est comme cette rivière définit une frontière entre les deux quartiers religieux d’Ispahan. Traverser le quartier arménien et entrer dans le quartier très populaire de la Grande Mosquée, nous ramène à la religion officielle iranienne : le chiisme. Visite de la mosquée de vendredi à Ispahan est l’une des visites les plus importantes, car on pourrait admirer les progrès de l’architecture irano-islamique du XVIIe au XIXe siècle. Alors, il n’est pas faux de dire que la mosquée du vendredi d’Ispahan est l’une des plus anciennes et plus complètes en son genre dans tout le pays. Au 14e siècle, un exemple de mihrab, appelé le mihrab d’Oljaito est né dans cette mosquée. Ce monument en stuc est composé de matériaux spéciaux, des inscriptions en 3D accompagnés de motifs sculptés floraux et géométriques. La mosquée a deux espaces complètement reconnaissables, même pour les inexpérimentés : l’espace intérieur et l’espace extérieur. Les couleurs brique à l’intérieur et les couleurs bleu azur et turquoise à l’extérieur sont à admirer. Aller d’un espace à l’autre, nous permet de voyager dans le temps surtout quand on est sous le dôme Taj al-Moluk, le plus beau dôme en brique de l’Iran.
  • La fin des visites, on se lance dans la foule. A Ispahan, lorsqu’une visite se termine, l’autre commence et le voyageur se prépare inconsciemment à écouter les récits de la ville comme Shahrzad les raconte des Mille et une nuits. Pour ceux qui aiment se perdre dans les ruelles et passer du temps avec les gens, il y a un bazar juste à l’entrée principale de la mosquée. Promenez-vous dans les magasins et régalez-vous du parfum des épices. Après 40 minutes de marche, vous rejoindrez la place Naqsh-e Jahan. Avant de continuer avec le bazar, vous pouvez satisfaire votre curiosité en visitant les synagogues de la communauté juive d’Ispahan. C’est ainsi qu’on parle de la multiethnicité ce que l’on ne trouve pas facilement dans d’autres parties du monde.
  • La visite des ponts sur la rivière Zayandeh-Rud : le pont aux 33 arches (Sio Se Pol) et le pont Khaju (Pol-e-Khaju).

Visite libre. Dîner dans un restaurant et nuit à l’hôtel.

 

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Jour 11 : Ispahan- Kashan- Aéroport IKA

Retour vers Téhéran sous la couleur rouge du coucher de soleil. On a l’impression que le voyage en Iran vient de commencer. Vous aviez, à peine, commencé à connaître l’Iran et les Iraniens et c’est déjà l’heure de partir. Mais vos bagages ne ressemblent plus au moment d’arrivée, ils sont maintenant pleins d’émotions, d’enthousiasme et de connaissance de la culture iranienne. Certains voyageurs pensent à organiser des souvenirs : des pistaches, des tissus traditionnels, des pierres turquoises. Ils s’inquiètent des frais de la surcharge de leurs bagages. On pourrait tout mettre dans nos bagages sauf une chose : l’hospitalité des personnes que nous avons croisées dans les marchés, les sites historiques ou les restaurants. Cette image est gravée dans les cœurs et est un souvenir éternel que le voyageur emporte avec lui partout où il va, et sera une bonne motivation pour un deuxième voyage en Iran.

  • À Kashan, il y a le jardin Fin, l’un des jardins iraniens les plus célèbres que l’on peut visiter lors d’un voyage en Iran. Ce jardin a été conçu sur ordre du Shah Abbas 1er afin de créer un paradis sur terre. Le concept du jardin persan n’attire l’âme que lorsque le voyageur écoute la mélodie de l’eau de source, qui s’écoule dans différents canaux. Aujourd’hui encore, le bassin central, appelé « Shotor Galou » (gorge de chameau), est responsable de la distribution de l’eau à tous les autres canaux en respectant le principe de « vases communicants ». En 1600, le jardin persan en Iran est devenu particulièrement important parce que Shah Abbas 1er l’a choisi comme un lieu idéal pour le couronnement royal et c’est quand il est monté sur le trône. Mais deux siècles plus tard, les rois qadjars ont également choisi le jardin persan Fin comme le centre opérationnel de la cour. Au milieu de la verdure du jardin Fin, seuls les cyprès et les platanes peuvent expliquer la symétrie et l’élégance du jardin persan. Des peintures murales extraordinaires de l’époque qadjar nous aident à découvrir les secrets du jardin Fin où le grand vizir réformiste, Amir Kabir, a été exécuté.
  • Nous visiterons le hammam du Sultan Ahmad, le complexe thermal de la période safavide, doté d’un système hydraulique précis et d’un système de chauffage particulier. En fait, en montant sur le toit du hammam, nous aurons l’occasion de voir les détails de ce système.

Kashan est plutôt connu pour sa production d’eau de rose. En fait, le voyage en Iran prend désormais son parfum original, celui des pétales de roses cultivées dans les collines du plateau central iranien. Cette belle ville, située dans une oasis de verdure, abrite toujours quelques-unes des plus belles maisons traditionnelles de la région, comme la magnifique maison du riche marchand de la famille des Tabatabaei. Au cours de la visite, imaginez une maison dont le chef est le père de la famille (Pedar) qui souhaite réunir ses fils en une maison afin de pouvoir gérer toute la famille. Cela met en évidence deux critères de l’architecture irano-islamique : l’introversion et l’extroversion.

On continue la route vers l’aéroport IKA. Dîner et repos à l’hôtel IBIS.

 

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Jour 12 : Retour chez vous

L’aéroport est à dix minutes à pied de l’autre côté du pont piétonnier, et il y a aussi des navettes qui passent devant l’hôtel toutes les vingt minutes.
Nous vous souhaitons un bon voyage et à très bientôt.

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