Extension à Bam et le charme du désert
7 jours, 6 nuits
Les paysages et les itinéraires font partie du voyage. Un vrai voyageur n’arrive à imaginer les locaux qu’à travers les couleurs de l’environnement. À Kerman, quand vous traversez les champs de pistaches, vous voyez les fermiers chouchouter leurs arbres. L’été sera le moment idéal pour se promener parmi ces trésors de la région qui produisent l’un des meilleurs produits agricoles de tout le pays. La pistache est un arbre pouvant atteindre jusqu’à 5 m, à feuilles généralement composées de trois folioles, fleurs violettes, dioïques, réunies en panicule, fruits similaires à ceux de l’olivier, jaunâtre ou rougeâtre, contenant une graine aromatique, doux et tendre. Lorsque nous regardons les champs de pistaches, nous ne pouvons pas ignorer la racine linguistique du mot, car vous êtes au bon endroit pour la connaître : Pistache vient du grec ancien Pistakion et qui donne Pesteh en persan. Ce fruit a non seulement créé une saveur originale, mais a aussi défini une couleur particulière : le vert pistache.
Lorsque Dino Buzzati écrivait “Le Désert des Tartares”, il n’aurait jamais imaginé qu’un jour en Iran un film serait tourné à partir de son livre et c’est peut-être parce que c’était le seul endroit au monde qui correspondait à l’imagination de l’écrivain.
LIEU DE DÉPART | Chiraz | ||||
LIEU DE RETOUR | Aéroport international IKA | ||||
INCLUS |
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NON INCLUS |
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Jour 1: Shiraz- Meymand
Petit-déjeuner. Départ pour le village troglodyte de Meymand (site du patrimoine de l’UNESCO), il s’agit d’un village rocheux et l’un des plus anciens établissements humains en Iran.
- En chemin, nous visitons un lac salé et les marais salants roses: “Daryache Maharluo“. Un paysage à couper le souffle et absolument cinématographique où l’on trouve encore des ateliers de séchage de l’eau salée et de production de sel rose.
- Le château sassanide à Sarvestan, est l’un des principaux châteaux de l’époque sassanide. Sarvestan était le palais de chasse de Bahram Gour, le roi sassanide, qui s’y rendait pour chasser des zèbres de la région (avant la désertification du plateau iranien). Le palais de chasse date du 5e siècle après J.-C. et est un excellent exemple pour comprendre les techniques de construction de la coupole. L’architecture de ce palais est un bon exemple pour comprendre les techniques de construction de la coupole sur trompes, la transition d’une base carrée à une forme circulaire. Le pavillon de chasse de Bahram possède tous ces éléments.
- Le voyage se poursuit par la visite de l’une des plus anciennes mosquées d’Iran, à Neyriz, et son fameux Mihrab.
Nous continuons le voyage vers Meymand et le long du chemin, nous traversons une route panoramique. Dans l’après-midi, nous serons à Meymand, un village spectaculaire qui se souvient de la vie comme elle était il y a 8000 ans ! Habité depuis plus de trois mille ans, le village se compose de 2560 pièces à l’intérieur de 406 grottes creusées dans les murs de pierre. C’était également un site zoroastrien et la grotte qui abrite aujourd’hui le petit musée était un temple du feu. Les habitants du village vivent de l’agriculture et de l’élevage.
Dîner et nuit dans une maison rocheuse à Meymand ce qui justifie l’intérêt de la visite.
Jour 2: Meymand- Kerman
Après l’expérience de passer la nuit dans une grotte, nous nous préparons à partir pour Kerman.
Kerman a une grande histoire en raison de sa position stratégique. Étant l’un des satrapies de l’empire perse, cette ville du sud-est de l’Iran, ouvre la voie vers l’Inde et le Pakistan à l’est et au sud, vers Bandar Abbas, ville portuaire au bord du golfe Persique ; à l’ouest donne accès aux Babylone, Suse et Persépolis. Kerman n’a jamais perdu de sa valeur, même pendant la période des Sassanides (IIIᵉ siècle après J.-C.) et des Safavides (XIVᵉ siècle). Enfin, pour ceux qui aiment se promener dans les lieux publics, Kerman offre son bazar fascinant où l’on peut rencontrer les gens d’ethnies différentes. Cependant, à Kerman, il y a un échange interculturel avec les pays voisins tels que le Pakistan et l’Afghanistan. Ce qui marque anthropologiquement la région c’est sans aucun doute la prédominance de l’un des groupes ethniques iraniens : les Baloutches. Un peuple iranien, ancien et authentique qui a gardé ses propres us et coutumes.
Arrivée à Kerman.
- Pendant le voyage en Iran, vous pouvez visiter deux magnifiques complexes dans lesquels se trouvent les seuls éléments de l’architecture de la Renaissance de la période safavide. Le premier exemple est la place Naqsh-e Jahan à Ispahan, et le second est situé à Kerman : la place Ganjali Khan. Les deux places ont parfaitement le même âge, mais leurs monuments et décorations sont différents les uns des autres. Si à Ispahan ils se sont concentrés sur la construction de magnifiques mosquées, à Kerman ils ont construit un très élégant caravansérail et un merveilleux Hammam ou bain turc. Sur la place Ganjali Khan, il y a une citerne à l’eau chaude, une tour du vent sous laquelle se trouvait l’atelier de frappe de monnaie. Elles représentent, dans une large mesure, les différences architecturales adaptées au climat et aux besoins gouvernementaux des années 1600.
- Hammam-e Ganjali Khan – Dans presque tous les pays orientaux, il existe un ancien hammam à visiter, mais aucun ne peut égaler la grandeur ni surpasser la beauté du hammam-e Ganjali Khan à Kerman. Nous sommes dans un complexe thermal où l’espace est divisé en trois parties différentes : frigidarium, tépidarium, caldarium. Ce qui souligne la beauté de ce hammam, c’est la décoration des murs et la position des réservoirs d’eau dans la première salle. Chaque espace est réservé à un niveau social différent : les descendants du Prophète, les clercs, les seigneurs locaux, les nobles, les marchands de bazar et les agriculteurs. Dans ce hammam, en plus des tuiles, il y a aussi des carreaux de faïence qui brillent parmi les murmures des gens. Si vous voulez voir le cadran solaire à l’intérieur du hammam, vous devez entrer dans la salle royale où vous pouvez voir un seul bloc de pierre de 10 cm d’épaisseur. Cette pierre est si brillante qu’elle transmet la lumière à l’intérieur de la salle de bains. Ici, les gens qui se trouvaient au-dessus de cette pierre mesuraient le passage du temps et l’appelaient la pierre de l’horloge du temps.
Dîner dans un restaurant et nuit à l’hôtel.
Jour 3: Kerman- Rayen- Bam
Départ pour Bam. La citadelle de Bam (site du patrimoine de l’UNESCO) est un exemple remarquable d’architecture. Après le tremblement de terre de 2003, grâce à de nouvelles fouilles, on a estimé que le premier établissement remonte au 6ème millénaire avant JC. La citadelle de Bam a servi de lieu de tournage pour le film de Zurlini, “Le désert des Tartares”.
Le voyage se poursuit jusqu’à Rayen, une belle citadelle fortifiée en adobe, un exemple typique de l’architecture écologique du désert de l’époque sassanide en 400 après JC. La citadelle de Rayen a été divisée en plusieurs lieux et quartiers : des logements réservés aux élites et aux gens ordinaires, un bazar, un stock de céréales, et une belle mini forteresse royale. La citadelle compte 15 tours avec un seul couloir qui permettait aux soldats de se déplacer d’une tour à l’autre. Au sommet des tours, s’installaient des archers qui contrôlaient, de là-haut, tous les mouvements des environs. La citadelle de Rayen est située à une altitude de 2200 mètres, de sorte que le paysage désertique et le montagne derrière la citadelle offrent une image.
Continuons le voyage vers Bam. Nous y visiterons la citadelle. Dîner et nuit à l’hôtel.
Jour 4: Bam- Mahan- Kalut
Départ pour le désert Lut. À Shahdad, la dernière zone habitable en bordure du désert. On peut voir le Tamaris et la Nebka du désert de Lut dont la hauteur peut atteindre dix mètres. Le côté oriental du désert est un plateau recouvert d’une couche de sel, tandis que le point central du désert est sculpté par le vent en une série de crêtes et de creux parallèles qui peuvent atteindre une hauteur de 70 mètres. Après la visite du désert anthropologique de Shahdad, le voyage se poursuit pour découvrir le Yardang, les crêtes créées par l’érosion éolienne, qui se trouvent peu après le village. Yardang est appelé Kalut en persan alors que le mot Yardang est étymologiquement dérivé du turc. Les locaux croient que les Kalut sont l’œuvre des djinns, des créatures surnaturelles dans le monde arabe préislamique. En réalité les Klauts sont formés par le vent qui souffle toujours dans une même direction et qui, au cours des millénaires, a érodé la roche pour les former en ces fameux Kaluts. Le Dasht-e-Lut est inscrit au patrimoine mondial naturel de l’UNESCO en tant que site paysager de nature iranienne. Pendant la courte saison des pluies, au printemps, l’eau des montagnes de Kerman inonde la région, mais en peu de temps, elle se dessèche, ne laissant derrière elle que des rochers, du sable et du sel.
Nous continuons notre circuit vers Mahan, sur le chemin du retour à Kerman. À première vue, le dôme bleu du Mausolée de Nur-ed-Din Nimat Allah, l’une des figures les plus importantes de la doctrine religieuse appelée « Soufisme » du Moyen-Orient, frappe immédiatement l’attention. Nous continuons vers le Jardin du Prince, « Baghe Shahzadeh ». Un modèle unique des jardins persans où la descente de l’eau à travers quelques cascades fait du jardin un véritable paradis sur terre au cœur du désert.
Dîner et nuit dans un camping ou une maison locale dans le désert.
Jour 5: Kalut
Tour du désert en 4×4.
Jour 6: Kalut- Kerman- Téhéran
Visite du désert et après le déjeuner, départ pour Kerman et transfert à l’aéroport pour prendre le vol intérieur à destination de Téhéran. Arrivée à Téhéran, transfert à l’aéroport international IKA.
Dîner et court repos à l’hôtel de l’aéroport.
Jour 7: Retour chez vous
L’aéroport est à dix minutes à pied de l’autre côté du pont piétonnier, et il y a aussi des navettes qui passent devant l’hôtel toutes les vingt minutes. Nous vous conseillons d’être à l’aéroport 3 heures avant le départ de votre vol
Nous vous souhaitons un bon voyage et à très bientôt.
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