12 Jours
Durée
4/10
Physicalité

La culture de la montagne

Iran : Des pistes de ski d’Alborz aux contreforts de Zagros

11 nuits / 12 jours

“La culture de montagne” est un voyage dans la nature de l’Iran à travers les montagnes, la culture, les bazars, les pistes de ski, la mosquée Nasir à Shiraz, la merveilleuse ville d’Ispahan et des sites de grande importance historique comme Persépolis. Parmi toutes les découvertes que nous ferons au cours de ce voyage en Iran, celle qui nous surprendra, à coup sûr, sera le paysage inoubliable du plateau iranien, des pentes d’Alborz à la plaine historique du Marvdasht où l’histoire fascinante de Darius et de ses successeurs nous attend.

LIEU DE DÉPART / RETOURAéroport international IKA
HEURE DE DÉPARTVeuillez arriver au moins 3 heures avant le vol.
INCLUS
Vol domestiqueHébergement
Transport localGuide professionnel
NON INCLUS
Matériel de ski
Frais d’entrée

 

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Jour 1: Arrivée à Téhéran

Arrivée à Téhéran, la capitale iranienne, située au pied du mont Alborz. Accueil par le représentant de l’agence SITO travel. Transfert à l’hôtel. Nuit à l’hôtel.

 

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Jour 2: Téhéran- Shemshak

Shemshak est l’endroit idéal pour skier, la troisième plus grande station de ski. Les amateurs de ski, surtout les plus avancés, en bénéficient pendant quatre mois entre décembre et avril. Que vous soyez à la recherche d’un havre de paix pour vous détendre ou que vous ayez simplement envie d’une dose d’adrénaline, faites l’expérience des hauteurs euphoriques des monts d’Alborz et des pentes enneigées de Shemshak en Iran.

Après le petit-déjeuner, nous partons pour Shemshak afin de passer une merveilleuse journée dans la vallée d’Alborz. Shemshak est situé sur les hauteurs du nord de Téhéran et est une zone populaire pour les habitants et les amateurs de ski et des sports d’hiver.

Transfert vers un hôtel ou un logement local et dîner.

 

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Jour 3: Shemshak- Téhéran

Jusqu’au début du 20e siècle, Shemshak était un petit village perdu dans les montagnes. Avec la découverte d’importants gisements de charbon, le village s’est développé et une route a été construite pour relier Shemshak à Téhéran. Une fois l’exploitation minière terminée, le village est devenu un lieu de loisirs pour les sportifs. En 1958, la station de ski de Shemshak a été créée, offrant aux habitants de Téhéran un lieu pour apprendre et pratiquer ce sport.

Après le petit-déjeuner, la pratique du ski commence et se poursuit jusqu’à l’après-midi avant le retour à Téhéran.

Transfert à l’hôtel et dîner.

 

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Jour 4: Téhéran - Shiraz

On commence par la visite de la capitale, la ville la plus dynamique et la plus effervescente de l’Iran. Avec une population de plus de 8 millions d’habitants, la métropole iranienne montre sa complexité dans une atmosphère chaotique comme toutes les grandes villes du monde. Cependant, Téhéran est une pierre angulaire de l’histoire moderne car elle offre ses musées extraordinaires aux voyageurs, comme le Musée des Joyaux de la Couronne, qui présente la collection la plus importante au monde. Ces dernières années, les avancées artistiques, les interventions architecturales et la renaissance de nombreux cafés de style traditionnel ont fait de Téhéran un labyrinthe fascinant, qui émerveille les voyageurs partout dans la ville. Pour découvrir le vrai visage de Téhéran, il faut non seulement s’arrêter dans les musées, mais aussi marcher dans le chaos et entrer dans les cafés modernes et traditionnels, c’est le seul moyen de connaître la culture et de rencontrer les habitants de cette métropole.

Le matin, après le petit-déjeuner, on traverse les rues de Téhéran pour connaître son rythme spécial et unique.

Les visites de Téhéran :

  • Le musée national de l’Iran expose l’histoire, l’art et la culture à travers des découvertes archéologiques du sixième millénaire avant JC jusqu’à la période islamique, le septième siècle après JC. Il y a une merveilleuse collection de céramiques, de poteries et de bronze dans ce musée et en plus, chaque semestre, une exposition temporaire est organisée avec les objets archéologiques les plus précieux, empruntés à d’autres musées tels que Venise, Berlin, etc.
  • Le palais du Golestan, situé près du Grand Bazar de Téhéran, est un complexe remarquable qui trouve ses racines au 16ème siècle, lorsque Téhéran s’est lentement transformé d’un simple village en une véritable ville. Golestan signifie « jardin des fleurs » un exemple clair des jardins persans. L’histoire iranienne moderne est tellement redevable à cette collection que Mohammad Reza Pahlavi y a couronné en annonçant qu’il était le successeur de Cyrus le Grand. Ensuite, nous visitons l’entrée du Grand Bazar de Téhéran, où ils vendent « cuits et crus » et, comme affirme le proverbe persan, on peut tout acheter au bazar, « du lait de poule à l’âme d’un homme » !
  • Le Musée des Joyaux de la Couronne (ouvert uniquement du samedi au mardi) se situe dans un grand coffre-fort avec une porte de 25 cm d’épaisseur au sous-sol de la banque centrale iranienne. Le musée abrite des bijoux royaux, des pierres précieuses, un globe serti de pierreries, une variété de diadèmes, les couronnes de la dynastie Pahlavi et Qajar, et le plus grand diamant rose du monde, Darya-e Nour (182 carats). Ce diamant est un symbole de la victoire que Nader Shah a rapportée de l’Inde en 1739, après ses conquêtes réussies.

Transfert à l’aéroport pour prendre le vol domestique Téhéran-Shiraz. Transfert à l’hôtel. Nuit à l’hôtel à Shiraz.

 

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Jour 5: Shiraz

À Shiraz, les vrais poèmes des Iraniens seront vraiment tangibles, car ici, dans ce centre historique, les bâtiments, les jardins, les bazars et les mosquées, ils racontent une culture qui embrasse chaque visiteur avec tant de tendresse. Les habitants de la ville disparaissent dans le midi et réapparaissent, sur la place Arg, dans l’après-midi jusque tard dans la nuit. Ils adorent la nature et la tradition du pique-nique et ils sont considérés comme les gens les plus gaies et joyeux de l’Iran. Pour découvrir l’ambiance de Shiraz, le seul nom de la ville nous dit tout. Il faut aller au tombeau du poète perse « Hafez » ou flâner dans les ruelles du Bazar Vakil, où de nombreux marchands européens transportaient le produit célèbre du dieu de Bacchus !

Après le petit-déjeuner, nous visiterons :

  • Le tombeau de Hafez : Grand poète du XIVe siècle et mentor soufi. La douceur de la philosophie persane est née entre les lignes des poèmes de Hafez. Ce qui immortalise ce poète, dépasse le sens de sa poésie qui mettent en évidence sa pensée soufie. La surprise se réside dans le fait que les paroles de Hafez sont liées à Bacchus et Vénus. Alors, lire le Divan de Hafez c’est se promener dans son jardin paradisiaque pour comprendre la contradiction qui existe entre un doux mouvement Stilnovo et la modernité qui se produit : peut-être cela pourrait paraître un poème subversif !
  • Le complexe Vakil comprend une mosquée et un bazar, unique en Iran grâce à son architecture en briques peints et ses toits voûtés, l’air frais y circule en été aussi bien qu’en hiver.
  • La mosquée Nasir : Le mot « Elégance » se trouve à travers les carreaux colorés dans une ambiance sacrée. Le printemps de Shiraz se reflète sur les murs, les vitraux et les carreaux de faïence. Cette mosquée est une œuvre d’art de la fin des années 1800. Également connue sous le nom de « mosquée rose », cet endroit confortable est un monde chromatique des pétales de rose, d’iris et même au-delà.
  • La maison Ghavam ou le jardin Narenjestan remonte à l’époque qajar (1880). En raison de l’abondance des orangers amers (bigaradiers), il a été appelé Narenjestan, (Narenj=bigarade). Ce n’est pas un hasard si Shiraz est la ville la plus célèbre pour ses bigarades qui se trouvent partout dans la ville. Le pavillon qui se trouve au milieu du jardin était autrefois un lieu où les gens ordinaires se rendaient pour des raisons administratives et où se tenaient les réunions et les rencontres.

Dîner au restaurant et nuit à l’hôtel.

 

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Jour 6: Shiraz - Pooladkaf (piste de ski)

Pooladkaf est situé à 100 km au nord de Shiraz et à 15 km des montagnes de Sepidan et des chutes de Margon. La piste de ski Pooladkaf dispose d’un hôtel 4 étoiles, de 4 restaurants, d’un téléphérique de 2 km, de 2 remontées mécaniques de 1600 mètres et de 8 motoneiges. À côté de la piste de ski Pooladkaf se trouve une piste de ski plus petite, connue sous le nom de piste de ski Sepidan. Les abondantes chutes de neige hivernales constituent l’une des plus belles attractions de la province de Fars dans cette région.

Après le petit-déjeuner, nous partons pour la deuxième plus grande piste de ski du pays, la piste de ski Pooladkaf. Une fois sur la piste, vous pouvez profiter de différentes activités facultatives sur la piste, selon vos goûts personnels : ski, téléphérique ou motoneige.

Transfert à l’hôtel, dîner et nuit à l’hôtel.

 

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Jour 7: Pooladkaf – Sepidan – Shiraz

Après le petit-déjeuner, nous nous rendons sur le site archéologique de Persépolis, l’ancienne capitale de l’empire perse achéménide. En chemin, nous ferons un arrêt à Sepidan et continuerons notre voyage vers Persépolis. La nuit sera passée dans un hôtel situé sur le boulevard de Persépolis afin de profiter de l’atmosphère magnifique et honorable du site, même au coucher du soleil.

Persépolis, une ville sainte, construite par Darius en 524 avant JC, pour célébrer le Norouz (nouveau jour) ou le nouvel an persan (le 21 mars). Persépolis a été conquis et puis incendié par Alexandre le Grand, en représailles des ravages de Xerxès en Grèce. L’excursion à Persépolis révèlent les détails sur cette magnifique ville où Darius et Xerxès ont fait venir les meilleurs artisans, de tout l’empire perse, à travailler contre rémunération en vertu de la loi royale. Cette excursion ne vous apporte pas qu’une compréhension approfondie de l’architecture mais aussi, en visitant les bas-reliefs du palais Apadana, vous lirez un livre sur l’anthropologie. Au milieu des ruines, vous visiterez des palais majestueux qui ne s’arrêtent pas d’impressionner les voyageurs : Le palais des Cent-Colonnes où le roi recevait ses généraux, la salle d’audience (le palais Apadana), avec un plan carré de six rangées de colonnes hautes d’une vingtaine de mètres. Le palais est desservi par deux larges escaliers ornés par les bas-reliefs exceptionnels.

 

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Jour 8: <strong>Persépolis- Ispahan</strong>

Après le petit-déjeuner, départ pour Ispahan. Sur le chemin, nous visiterons le site archéologique Naqsh-e Rostam, une nécropole incontournable à visiter, qui gardent toujours les tombeaux de pierre des grands rois achéménides. Il n’est pas exagéré de dire que Naqsh-e Rostam est le site le plus riche en preuves historiques, de tous les sites de l’Iran. Il y existe : un magnifique bas-relief des Elamites, 1300 avant JC, la forme particulière des tombes royales et des inscriptions en vieux persan, 400 avant JC, les documents importants de l’époque sassanide et des manuscrits en persan, 300 après JC. ! La visite d’un seul site archéologique, vous permet de contempler l’Iran de l’époque des Elamites jusqu’à la défaite de Valérien, l’empereur romain qui a combattu contre le roi Shapur.

Le voyage se poursuit avec la visite de Pasargades, première capitale de l’Empire perse fondée en 546 avant J.-C. par Cyrus le Grand. À Pasargades le vrai paradis est né, « le jardin persan ». Parmi les ruines du site, il existe trois palais royaux et un magnifique bas-relief : le palais privé de Cyrus, la salle d’audience et le tombeau de Cyrus. Pasargades était autrefois entourée de deux rivières dont, à l’aide d’un canal d’irrigation particulier, l’eau traversait le jardin persan et après être purifiée, entrait la ville.

En fin de journée, nous arrivons à Ispahan, l’une des plus belles villes d’Iran. Dîner et nuit à l’hôtel.

 

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Jour 9: Ispahan

Le petit-déjeuner et puis la journée est consacrée à une promenade dans la ville et visiter les magasins d’artisanat.

Les visites du jour :

  • La place royale, la place Naqsh-e Jahan (l’image du monde), le cœur de la ville. Autour de la place, vous trouverez des commerces d’artisanat où l’on vend des peintures miniatures, des objets d’incrustation de turquoise (Firouzeh-Koubi), des objets d’émaillage (Minakari), des tissus traditionnels. La place Naqsh-e Jahan accueillait les hommes d’affaires qui cherchaient le raffinement artistique. La place Naqsh-e Jahan était autrefois destinée au jeu de polo dont il existe toujours les poteaux.
  • La mosquée de la reine ou la mosquée de Sheikh Lotfollah est un magnifique chef-d’œuvre de l’époque séfévide. Shah Abas a nommé le talentueux architecte iranien, Ali Akbar Isfahani comme chef de la construction de cette mosquée qui a duré près de 17 ans. Sur l’ordre du Shah, cette mosquée a été dédiée au père de son épouse afin que le religieux libanais puisse avoir une école coranique à Ispahan. L’architecture de cette mosquée est un peu particulière et différente des autres mosquées. Elle n’a pas de minarets, ni de cour intérieure et ni de bassin à ablutions. Pourtant, l’extraordinaire décoration intérieure et extérieure, les jeux de lumière dans le mihrab, la gloire de la calligraphie sur un fond azur et la complexité des motifs et des dessins islamiques, font de cette mosquée, la plus belle de l’Iran.
  • La mosquée du Shah, aujourd’hui connue sous le nom de la mosquée de l’Imam est la manifestation du génie de son architecte. Une fois terminé les visites de l’intérieur de la mosquée, rendez-vous au milieu de la place Naqsh-e Jahan, vous pouvez constater une grandeur inhabituelle des minarets et une déviation intelligente, volontaire et consciente pour atteindre une harmonie esthétique avec la place. La mosquée de l’Imam est un chef-d’œuvre unique dans laquelle toutes les décorations et toutes ses particules trouvent leur sens dans la symétrie géométrique. La cour intérieure est ornée d’un bassin à ablutions, entouré de quatre iwans majestueux. Amusez-vous du jeu de l’écho au moment de l’appel à la prière.
  • Ali Qapu est un palais où le Shah accueillait ses invités. Le palais Ali Qapu a six étages et une porte qui le relie à la place royale. De la place Naqsh-e Jahan, vous avez une vue sur la terrasse du palais avec ses dix-huit colonnes. Les détails qui font de ce palais un chef d’œuvre : le bassin au 5e étage, les plafonds en stuc, les matériaux et les ornements utilisés sur les murs, et enfin, des escaliers en colimaçon qui mènent à la salle de musique, enchanteresse, décorée en stuc qui représente des vases et d’autres thèmes similaires et qui, ensemble, contribuent à rendre la pièce plus acoustique.
  • Le palais Tchehel Sotoun (des quarante colonnes) est un palais royal utilisé pour les cérémonies. À quelques pas de la place, un autre magnifique jardin persan brille dans la cour de ce palais. Le palais est toujours vivant au cœur de ce magnifique jardin, comme si la vie royale n’a pas cessé d’y exister. Les peintures miniatures persanes racontent des histoires qui ouvrent une porte culturelle aux visiteurs.

Dîner dans le restaurant. Nuit à l’hôtel.

 

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Jour 10: Ispahan

Nous poursuivons les visites :

  • La cathédrale Vank et son musée attenant racontent l’histoire d’un peuple qui a vécu en dehors de leur patrie depuis plus de 300 ans. L’Iran savait non seulement comment les accueillir mais aussi comment les protéger des conflits sociaux qui les menaçaient. Dans la cour de la cathédrale Vank, les Arméniens ont ouvert, avec un tel soin, un musée d’anthropologie où vous pouvez vous plonger dans la culture d’un pays du passé jusqu’à nos jours. Ce n’est pas la fin de l’histoire car la cathédrale Vank n’est pas la seule église à Ispahan. Chaque année, le 24 avril, les Arméniens se réunissent à la cathédrale Vank pour commémorer les victimes du génocide arménien en 1915. Dès que vous entrez dans la très élégante cour de la cathédrale de Vank, en descendant les escaliers de l’entrée principale, vous pouvez voir l’un des plus importants monuments du peuple arménien, dédié aux personnes qui ont perdu la vie lors de cette grande tragédie.
  • S’installer à Ispahan signifie être surpris et enrichi par la culture locale. Pour aller du quartier Jolfa à la grande mosquée de vendredi d’Ispahan, il faut traverser la rivière Zayandeh Rud. C’est comme cette rivière définit une frontière entre les deux quartiers religieux d’Ispahan. Traverser le quartier arménien et entrer dans le quartier très populaire de la Grande Mosquée, nous ramène à la religion officielle iranienne : le chiisme. Visite de la mosquée de vendredi à Ispahan est l’une des visites les plus importantes, car on pourrait admirer les progrès de l’architecture irano-islamique du XVIIe au XIXe siècle. Alors, il n’est pas faux de dire que la mosquée du vendredi d’Ispahan est l’une des plus anciennes et plus complètes en son genre dans tout le pays. Au 14e siècle, un exemple de mihrab, appelé le mihrab d’Oljaito est né dans cette mosquée. Ce monument en stuc est composé de matériaux spéciaux, des inscriptions en 3D accompagnés de motifs sculptés floraux et géométriques. La mosquée a deux espaces complètement reconnaissables, même pour les inexpérimentés : l’espace intérieur et l’espace extérieur. Les couleurs brique à l’intérieur et les couleurs bleu azur et turquoise à l’extérieur sont à admirer. Aller d’un espace à l’autre, nous permet de voyager dans le temps surtout quand on est sous le dôme Taj al-Moluk, le plus beau dôme en brique de l’Iran.
  • La fin des visites, on se lance dans la foule. A Ispahan, lorsqu’une visite se termine, l’autre commence et le voyageur se prépare inconsciemment à écouter les récits de la ville comme Shahrzad les raconte des Mille et une nuits. Pour ceux qui aiment se perdre dans les ruelles et passer du temps avec les gens, il y a un bazar juste à l’entrée principale de la mosquée. Promenez-vous dans les magasins et régalez-vous du parfum des épices. Après 40 minutes de marche, vous rejoindrez la place Naqsh-e Jahan. Avant de continuer avec le bazar, vous pouvez satisfaire votre curiosité en visitant les synagogues de la communauté juive d’Ispahan. C’est ainsi qu’on parle de la multiethnicité ce que l’on ne trouve pas facilement dans d’autres parties du monde.
  • La visite des ponts sur la rivière Zayandeh-Rud : le pont aux 33 arches (Sio Se Pol) et le pont Khaju (Pol-e-Khaju).

Visite libre. Dîner dans un restaurant et nuit à l’hôtel.

 

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Jour 11: Ispahan- Kashan- Aéroport IKA

Kashan est plutôt connu pour sa production d’eau de rose. En fait, le voyage en Iran prend désormais son parfum original, celui des pétales de roses cultivées dans les collines du plateau central iranien. Cette belle ville, située dans une oasis de verdure, abrite toujours quelques-unes des plus belles maisons traditionnelles de la région, comme la magnifique maison du riche marchand de la famille des Tabatabaei. Au cours de la visite, imaginez une maison dont le chef est le père de la famille (Pedar) qui souhaite réunir ses fils en une maison afin de pouvoir gérer toute la famille. Cela met en évidence deux critères de l’architecture irano-islamique : l’introversion et l’extroversion.

Nous visiterons le hammam du Sultan Ahmad et la Mosquée/ Madrasa Agha Bozorg.

À Kashan, il y a le jardin Fin, l’un des jardins iraniens les plus célèbres que l’on peut visiter lors d’un voyage en Iran. Ce jardin a été conçu sur ordre du Shah Abbas 1er afin de créer un paradis sur terre. Le concept du jardin persan n’attire l’âme que lorsque le voyageur écoute la mélodie de l’eau de source, qui s’écoule dans différents canaux. Aujourd’hui encore, le bassin central, appelé « Shotor Galou » (gorge de chameau), est responsable de la distribution de l’eau à tous les autres canaux en respectant le principe de « vases communicants ».

Le voyage se poursuit jusqu’à l’aéroport IKA. Dîner et petit repos à l’hôtel IBIS près de l’aéroport.

 

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Jour 12: Retour chez vous

On a l’impression que le voyage en Iran vient de commencer. Vous aviez, à peine, commencé à connaître l’Iran et les Iraniens et c’est déjà l’heure de partir. Mais vos bagages ne ressemblent plus au moment d’arrivée, ils sont maintenant pleins d’émotions, d’enthousiasme et de connaissance de la culture iranienne. Certains voyageurs pensent à organiser des souvenirs : des pistaches, des tissus traditionnels, des pierres turquoises. Ils s’inquiètent des frais de la surcharge de leurs bagages. On pourrait tout mettre dans nos bagages sauf une chose : l’hospitalité des personnes que nous avons croisées dans les marchés, les sites historiques ou les restaurants. Cette image est gravée dans les cœurs et est un souvenir éternel que le voyageur emporte avec lui partout où il va, et sera une bonne motivation pour un deuxième voyage en Iran.

L’aéroport est à dix minutes à pied de l’autre côté du pont piétonnier, et il y a aussi des navettes qui passent devant l’hôtel toutes les vingt minutes.

Nous vous souhaitons un bon voyage et à très bientôt.

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