Roudaki

Roudaki

Abdollah Jafar Ibn Mohammad Roudaki, le fondateur de la littérature Perso-Tajiki. Roudaki est né en 858 après J.-C. dans le village de Pandj-Rodak, près de Pandjikent, située entre Samarkand et Bukara (en Transoxiane, en Asie centrale). Dès son jeune âge, il a commencé à écrire des vers, aimait jouer du luth (chang en persan) et avait une belle voix. Il a été l’un des premiers poètes à utiliser l’alphabet persan nouvellement développé, une transcription de la langue Pahlavi à l’aide de lettres arabes. La poésie de Roudaki a conquis le cœur et l’esprit de ses contemporains. Ses Qaside étaient les ornements des fêtes du palais royal et des rassemblements de savants, car ces vers étaient surprenants par leur profondeur philosophique. Le poète a réfléchi à l’essence des phénomènes et au mouvement permanent des changements naturels et sociaux à travers sa poésie en qaside à certaines époques. Selon certains documents, le patrimoine littéraire de Roudaki comprenait plus de cent mille bayt (vers) de poésie. Roudaki est mort en 941 après J.-C., retournant dans son village natal où sa tombe est maintenant marquée par un mausolée de marbre bleu et blanc. La poésie de Roudaki est d’un style simple, comme devrait l’être la poésie de cour. Il reflète le charme de la poésie préislamique de l’Iran. Il évite l’arabisme et n’utilise pas de versets coraniques. Plus que tout, sa poésie est accessible aux écoliers d’aujourd’hui. Ils aiment ses versets sans avoir besoin d’explication ou d’interprétation.

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