Qom

Le deuxième lieu de pèlerinage chiite après Mashhad et le premier centre d’enseignement théologique en Iran, Qom, avec son dôme doré, est l’une des villes les plus visitées du pays. Capitale de la province du même nom, carrefour routier et ferroviaire reliant le sud à Téhéran. Au cœur d’un désert brûlant, les activités socio-économiques de cet ancien marché rural et centre cotonnier tournent principalement autour du pèlerinage et du sanctuaire de Fatima : la sœur de l’imam Reza enterrée à Mashahd.

Mashhad

La capitale de la province de Khorasan-e Razavi, dans le nord de l’Iran, est une destination touristique religieuse en Iran qui accueille des milliers de personnes chaque année. Avec des monuments uniques comme le mausolée de l’imam Reza, le huitième imam chiite, Mashhad est l’une des villes les plus visitées d’Iran. La ville a prospéré à l’époque de Shahrokh Mirza, pendant la dynastie Afsharide, quand elle était la capitale de l’Iran. La ville de Mashhad, surnommée la capitale spirituelle de l’Iran, couvre la partie orientale des montagnes Binaloud et Hezar Masjed.

Suse

Suse ou Shushan (comme mentionné dans la Bible) est une ancienne ville de la civilisation élamite, qui est née au cinquième siècle avant JC. C’était la capitale de l’empire perse achéménide, située dans le sud-ouest de l’actuel Iran, à environ 140 km à l’est du Tigre. Aujourd’hui, il présente un champ de ruines avec une histoire millénaire et fascinante.

Shushtar : système hydraulique historique

Le système hydraulique historique de Shushtar a été inscrit comme un chef-d’œuvre du génie créateur humain. Elle aurait été entreprise dès Darius le Grand, au cinquième siècle avant J.-C. Il s’agit de deux grands canaux de dérivation de l’eau de la rivière Karun. L’un d’eux, le canal Gargar, alimente toujours la ville de Shustar en eau par une série de tunnels et fait fonctionner toute une série de moulins. Après une falaise spectaculaire, l’eau tombe dans le bassin inférieur avant de pénétrer dans la plaine au sud de la ville, où elle a permis le développement de vergers et de terres agricoles appelées Mianaab (Paradis).

Ispahan

Ispahan est sans aucun doute l’une des villes les plus belles de l’Iran, ce qui comprend un mélange de la modernité et de l’Histoire. Dans certains endroits de la ville, la partie historique est entourée par les bâtiments modernes mais cela reste toujours un patrimoine unique en Iran. Il existe beaucoup de villes anciennes et historiques dans ce grand pays mais aucune n’a la gloire et le splendeur d’Ispahan, la ville qui est nommé « la moitié du monde ». Les minarets, les portes anciennes et de très belles mosquées ne sont que certains endroits touristiques de cette région.

Qeshm

Avec ses 100 km de long, Qeshm est la plus grande des îles du golfe Persique, deux fois plus grande que Bahreïn. Elle abrite plusieurs villages côtiers habités par des pêcheurs et quelques chantiers navals qui construisent de grands bateaux en bois, « Lenj ». Qeshm est un véritable paradis minéral, un grand exportateur de sel : la grotte de sel de Namakdan, longue de 6 kilomètres, très spectaculaire, avec ses couleurs et ses cristaux de sel qui descendent des plafonds.

Kish

L’une des îles du golfe Persique qui était sous la domination des Iraniens depuis les Achéménides. La position stratégique de cette île, fait d’elle depuis l’antiquité, un centre commercial très important et à partir de l’an 1982, Kish est une zone hors taxes, ce qui l’a rendue le paradis des consommateurs. La culture des perles, la pêche, l’élevage, la navigation et le commerce sont des métiers traditionnels des habitants de Kish. Les lois de la République islamique d’Iran sont appliquées avec plus de souplesse dans la zone franche de Kish, ce qui a permis l’augmentation du tourisme étranger et du commerce international sur l’île. Le seul point à retenir est le fait que les plages ne permettent pas aux hommes et aux femmes de nager ensemble. L’alcool y reste cependant illégal, comme dans le reste du pays.

Le mont Damavand, « le volcan éteint », l’un des symboles de l’Iran, est situé au nord-est de Téhéran, dans la chaîne de l’Alborz. Son sommet aux neiges éternelles s’élève à 5 671 m. d’altitude. Son cône volcanique, de forme similaire à celle du mont Fuji, figure sur les billets de 10 000 Rial et des bouteilles d’eau minérale. Par temps clair et sans pollution, Damavand peut être vu depuis l’avion en arrivant à Téhéran.

Sarein est connu pour ses sources thermales. La population compte environ 8000 habitants et dépasse les 20000 en été en raison des nombreux touristes qui y vont ici en raison de son climat agréable.

Les Iraniens ont longtemps montré un grand intérêt pour l’aspect thérapeutique des eaux chaudes naturelles. En plus des rois qui ont construit des centres de loisirs au bord des sources, ces sources thermales ont toujours eu de la valeur pour les Iraniens. Selon les croyances populaires, ces sources sont protégées des forces divines et ont donc un pouvoir surnaturel et peuvent guérir tous les maux ; physiques ou psychiques. De plus, de grands savants iraniens, dont Avicenne, s’intéressaient à la nature et aux vertus médicales des eaux thermales.

Shiraz

Situé dans le sud de l’Iran, Shiraz est souvent considéré comme la capitale culturelle et artistique de l’Iran. C’est la ville des poètes et des grands philosophes des 13e et 14e siècles, tels que Saadi et Hafez dont les tombeaux ont été abrités dans la belle Shiraz. Sous la dynastie Zand, de 1750 à 1794, Shiraz était la capitale de l’Iran avant que la capitale ne soit transférée à Téhéran par les Qajars.